Hervé Pinto, le président du Kolektif Jistis Matinik, envisage de faire appel de sa condamnation
Au lendemain du jugement rendu par le tribunal correctionnel de Fort-de-France, le président du Kolektif Jistis Matinik accompagné de son avocat maître Dominique Monotuka, s’est adressé à la presse ce jeudi 25 avril, à la Maison des syndicats. Ils ont indiqué qu’une demande en appel sera déposée.
Quelques heures après sa libération, Hervé Pinto s’est exprimé face à la presse. Le président du Kolektif Jistis Matinik, condamné à 15 mois de prison assortis d’un sursis intégral et d’une peine probatoire de 3 ans, envisage de faire appel du jugement.
Selon ses avocats, qui n’ont pas plaidé au procès, cette décision est une « parodie de justice ».
Il est prévu qu’appel soit interjeté contre cette décision que nous considérons être mal fondée en droit et par conséquent nous allons demander à la cour d’appel d’infirmer cette décision dans toutes ces dispositions et de relaxer Monsieur Hervé Pinto.
Maître Dominique Mononotuka, l’un des avocats d’Hervé Pinto, interrogé par Denis Adenet-Louvet
Lors de cet échange, Hervé Pinto a évoqué ses conditions de détention. Il a également annoncé qu’il souhaite porter plainte contre les magistrats et notamment la procureure de la République.
Il n’y a pas que mon incarcération qui est illégale. Toute cette procédure est entachée d’irrégularités. Tout ce qui se passe depuis 25 ans, bientôt 26 ans est entaché d’irrégularités. Évidemment je vais porter plainte contre la procureure et ses services, mais également contre les magistrats qui ont jugé bon de violer les règles déontologiques de leur profession. Je sors de prison donc nous allons nous réunir afin de partager et affiner la stratégie.
Hervé Pinto, interrogé par Denis Adenet-Louvet et Franck Zozor
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