Hommage à Paul Auster, ode à la France et 1er mai

C‘est un géant des lettres qui s’est éteint mardi 30 avril. Paul Auster, écrivain new-yorkais par essence, est mort d’un cancer à l’âge de 77 ans. Son dernier livre, Baumgartner, paru en octobre 2023 chez son éditeur français, Actes Sud, évoquait un professeur de philosophie de 71 ans revisitant la grande histoire de sa vie, l’amour pour sa femme Anna, disparue une dizaine d’années auparavant. Un livre-bilan sur ce qui compte dans l’existence, quelques semaines avant la fin. Et qui donne envie de se replonger dans une œuvre remarquable, traversée par le tragique de l’existence, comme l’écrit Florence Colombani dans un beau portrait de l’écrivain : « Avec Paul Auster disparaît un esprit brillant, cultivé, un romancier devenu avec le temps de plus en plus profond dans son regard sur la vie, un Américain percuté malgré lui par la violence de son pays. » À lire aussi les trois livres indispensables de l’écrivain.

UNE ODE À LA FRANCE. Un refuge et un modèle que veulent préserver deux écrivains, deux exilés, Abnousse Shalmani et Kamel Daoud, que notre journaliste Peggy Sastre a souhaité faire dialoguer à l’occasion de la publication du livre d’Abnousse Shalmani, Laïcité, j’écris ton nom (Éditions de l’Observatoire). Un dialogue qui est comme un grand souffle de liberté. La liberté de « deux irrécupérables », comme le dit Abnousse Shalmani au cours de cet échange. « Être un métèque, être un exilé, être d’ailleurs et vivre ici, c’est avoir le regard en biais. Nou […] Lire la suite

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