Le chef de la junte militaire en Guinée, le général Mamady Doumbouya a annoncé le 31 décembre 2023, l’organisation d’un référendum constitutionnel en 2024. Fin mars, le Premier ministre de transition Bah Oury a confirmé la tenue de ce scrutin avant la fin de l’année en cours. Ce sera une étape vers un retour des civils au pouvoir, près de deux ans après le coup d’État qui a renversé le président Alpha Condé, le 5 septembre 2021.
Cependant, la présidentielle censée se tenir cette année n’aura pas lieu comme l’ont pourtant promis les militaires au pouvoir. Aucune des dispositions en vue de préparer le scrutin, telles la rédaction et la promulgation d’une nouvelle Constitution ou encore la mise en place d’un code électoral n’ont été prises.
Ce manque de lisibilité de la transition conforte certains guinéens qui prêtent l’intention au comité national du rassemblement pour la démocratie (CNRD), avec à sa tête le général Mamady Doumbouya de manoeuvrer pour conserver le pouvoir au terme de la Transition marquée par un rétrécissement de l’espace civique et politique.
Au micro d’Eric Topona, Ibrahima Sacko, président du parti Changement, Progrès et Unité pour la Guinée (CPUG) réagit à l’impasse politique en cours en Guinée. Ibrahima Sacko, est aussi le président des coalitions Sauvons la Guinée et des Unions des forces pour le retour à l’ordre constitutionnel.
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