Il était une fois Kontakaz, le Festival international du conte et des imaginaires de Guadeloupe

Mettre à l’honneur la richesse du patrimoine oral guadeloupéen, c’est l’objectif du Festival international du conte et des imaginaires de Guadeloupe. Car le meilleur moyen de faire perdurer les traditions contées reste de s’adresser directement aux enfants. De plus, au-delà du divertissement, le conte contient une dimension éducative profitable au développement intellectuel du jeune public.

Le conte, c’était le moment où les jeunes apprenaient auprès des plus anciens à enrichir leur vocabulaire, à pratiquer la prise de parole en public.

Binda Ngazolo, conteur camerounais

Qu’ils soient originaires d’Haïti, de la Région parisienne, de Guyane, du Cameroun, de la Martinique et bien sûr de la Guadeloupe, tous les conteurs se regroupent avec plaisir autour d’une même passion, la transmission de la culture par l’oralité.

Moi qui ai reçu le conte depuis le berceau auprès de ma grand-mère, mes oncles, je suis obligé, avec plaisir de transmettre, de transporter les gens face à moi, avec le conte.

Edgard Férus, président de l’association Kontakaz

Moi, je recherche toujours les ressemblances dans les contes. Par exemple, les origines de la création. J’aime récolter toutes les versions qui existent, comme ça j’ai l’impression que je détiens une petite vérité.

Caroline Castelli, conteuse française

Cet art oral contribue donc à transformer ce triangle maudit de notre histoire souvent douloureuse, en cercle vertueux. Et les traces du passé même par-delà les océans restent d’ailleurs bien visibles.

• Reportage / Fabrice Fanfant, Ludovic Gaydu, Thierry Gayadine-Harrichame, Mattéo Straseele