S’il admet que l’actuel maire, Harry Durimel, s’est battu pour rétablir la situation financière de la commune, Claude Barfleur regrette que ces efforts n’aient pas été menés en parallèle d’une stratégie claire de dynamisme économique. Pour le conseiller d’opposition, rien ne sert de se battre pour que la santé financière revienne sans s’assurer des recettes pour la maintenir.
Pointe-à-Pitre fait entrer, chaque année, environ 16 millions de recettes fiscales, mais en dépense 24 millions. Vous avez donc toujours un écart filant de 8 millions qu’il faut absolument résorber. Or, pour le moment, la municipalité n’a pas pris ce dossier à bras-le-corps.
Interrogé sur les solutions à mettre en place, le président du MPG estime qu’il faut refaire de la ville un Eldorado pour les entrepreneurs.
Vers la capitale économique d’antan ?
En dehors des problématiques de sécurité et de propreté, il faut aussi permettre aux entrepreneurs de développer leurs activités dans la ville. L’idée n’est pas de jouer sur les impôts sur le revenu, mais plutôt sur les impôts des sociétés.
Je ne suis pas favorable à une augmentation des impôts, car de toute manière seuls 20 % des résidents y sont éligibles. En revanche, si nous faisons de la ville un endroit où l’on peut innover et faire du business, nous avons une sérieuse carte à jouer.
À un peu moins d’un an des prochaines municipales, Claude Barfleur se présente comme une alternative à l’actuelle majorité et prend pour axe principal un sujet qui est source de dissensions chez ses adversaires. Il se dit « en capacité » de mener la ville et d’œuvrer à son développement économique, grâce à « plus de 10 ans sur le terrain, à l’écoute des forces vives ».
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