Il y a-t-il un capitaine à bord de Blue Lines ?

« On est morts ». En trois mots, voilà l’état d’esprit des salariés de Blue Lines. Mobilisés depuis 15 jours devant le siège de la compagnie, les marins ont cessé toute activité maritime.

Leurs revendications tiennent en trois points. D’abord la sécurité des navires, puis des sommes non versées par l’ancien délégataire et le non-respect des protocoles d’accord signés avec Martinique Transport.

Négociations au point mort

Or, la dernière réunion houleuse, il y a une semaine, avec le nouveau président de Martinique Transport, semble avoir signé un point de rupture. À ce jour, pas de nouvelles discussions prévues.

Cependant, en coulisses, une rencontre a eu lieu le 3 avril, entre Charles Conconne, l’ex-dirigeant de Vedettes Tropicales et Arnaud René-Corail, le nouveau président de Martinique Transport, afin de clarifier la situation.

L’ancien patron se serait engagé à fournir des éléments comptables ce vendredi (11 avril), au plus tard.

Ils seront ensuite analysés par les services de Martinique Transport qui trancheront ensuite sur la réalité, ou non, des dettes de l’ancien délégataire.

Bateau ivre

Au cœur de cette situation confuse, la direction de Blue Lines apparaît, elle, dépassée.

Recruté en provenance de l’Express des Îles, l’ancien capitaine d’armement a quitté le navire. Et l’avenir du directeur, dont le contrat se terminerait fin avril, serait lui aussi, fortement menacé.

D’après nos éléments, 5 des 7 bateaux de la compagnie sont autorisés à naviguer par la Direction de la Mer. Cette semaine encore, en présence des grévistes, une visite de sécurité a eu lieu sur un des navires. Mais, visiblement, le mal est plus profond.

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