Dans cet entretien, Alioune Tine propose une alternative qui répond à la fois à la mondialisation, mais aussi, aux aspirations des peuples africains. « Le problème est d’abord de voir comment réformer la CEDEAO. On ne peut pas y parvenir sans qu’à l’intérieur des Etats, il n’y ait pas des réformes aussi, en profondeur. Nous avons des incohérences qu’on peut trouver dans des pays comme le Togo qui n’a jamais connu d’alternance alors qu’il est considéré par la CEDEAO comme un pays normal. Nous avons par exemple un pays malade, qui ne respecte pas le protocole additionnel » dira le défenseur des droits de l’homme qui invite les pays à s’engager dans les voies du respect de la dignité des africains et de leur liberté.
Parallèlement, Alioune Tine, interpellé sur le cas de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et de l’initiative d’Ousmane Sonko de rendre visite à ses frères africains, martèle : « Il y’a une phrase de Sonko qu’il faut considérer dans le rôle que le Sénégal doit jouer dans la réconciliation des africains. Nous ne laisserons pas tomber nos amis du Sahel. Cette phrase doit être reçue 5/5 par les pays concernés » a indiqué Alioune Tine en notant que, dans la démarche au regard des affaires étrangères.
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