Immigration : la France va demander à l’Algérie de « réexaminer la totalité des accords » de 1968, annonce F. Bayrou : épisode /11 du podcast On vous explique

À l’issue du Conseil interministériel de contrôle de l’immigration (CICI) tenu à Matignon ce mercredi 26 février après-midi, François Bayrou a fait plusieurs annonces. Parmi elles, le réexamen de la totalité des accords régissant les flux entre la France et l’Algérie qui « ne sont pas respectés », et « le recours à la force frontière sera généralisé à l’ensemble de l’Hexagone » pour lutter contre l’immigration illégale.

François Bayrou donne « six semaines » pour le réexamen des accords de 1968. « Pendant ce temps, va être présenté au gouvernement algérien une liste, d’urgence, de personnes qui doivent pouvoir retourner dans leur pays et que nous considérons comme particulièrement sensibles », a-t-il ajouté, sans en préciser le nombre. « S’il n’y avait pas de réponse au bout du chemin, il n’y a pas de doute que c’est la dénonciation des accords qui serait la seule issue possible« , a prévenu le chef du gouvernement français, assurant néanmoins que « ce n’est pas celle que nous souhaitons« .

Le Premier ministre François Bayrou assuré ne pas avoir de volonté d’entrer dans « l’escalade » avec l’Algérie.

La « force frontière » « généralisée à l’ensemble de l’Hexagone »

Pour lutter contre l’immigration illégale, François Bayrou a annoncé que « le recours à la force frontière sera généralisé à l’ensemble de l’Hexagone » pour lutter contre l’immigration illégale.

« La ‘force frontière’ créée par le gouvernement d’Élisabeth Borne à titre expérimental, déployée notamment à la frontière de l’Italie, sera généralisée à l’ensemble des frontières de l’Hexagone« , a répété François Bayrou. En avril 2023, Elisabeth Borne, alors Première ministre française, avait annoncé la mobilisation de 150 policiers et gendarmes « supplémentaires » dans les Alpes-Maritimes pour faire « face à une pression migratoire accrue à la frontière italienne« , ainsi que la création d’une « border force », une « force aux frontières ».

Cette « force frontière » est composée de « la police, la gendarmerie, les douanes« , liste le Premier ministre. Elle permettra de « faire appel à des réservistes et à la force Sentinelle lorsqu’il le faut pour que nos frontières soient mieux surveillées« .


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