Les diplômés d’État des champs de la jeunesse et des sports bénéficient d’une meilleure insertion professionnelle que les autres jeunes de niveau équivalent, trois ans après leur entrée sur le marché du travail.
Cependant ils y exercent davantage à temps partiel, et sont particulièrement concernés par la pluri-activité ou le travail non-salarié.
Plus de huit jeunes sur dix ayant obtenu un diplôme d’État délivré par les ministères en charge de la jeunesse et des sports (BPJEPS, DEJEPS, DESJEPS) sont en emploi, au terme de leurs trois premières années sur le marché du travail, en 2020-2021. Avec une part de 61 % de diplômés en emploi à durée indéterminée, ces jeunes profitent d’une meilleure insertion professionnelle que les autres diplômés de niveau équivalent et que l’ensemble de leur génération. En revanche, ils sont plus souvent à temps partiel (28 %), exercent plus fréquemment plusieurs emplois (20 %) et exercent davantage sous un statut de non-salarié (15 %). Tels sont les principaux résultats d’une exploitation de l’enquête « Génération 2017 », réalisée par le Centre d’études et de recherche sur l’emploi sur l’emploi et les qualifications (CÉREQ) à laquelle l’INJEP est associé.
Adéquation emploi/formation plus forte dans le sport
Au bout de trois ans toujours, près de six diplômés en emploi sur dix exercent un métier en lien avec leur formation. Pour autant l’adéquation entre la formation et l’emploi est plus marquée chez les diplômés du sport que dans le champ de l’animation. À l’automne 2020 en effet, 65 % des diplômés du sport occupent un emploi dans ce secteur, contre 54 % de ceux travaillant dans l’animation. On observe un glissement de ces derniers vers d’autres métiers plus proches, dans le champ de l’action médico-sociale ou la fonction publique, notamment.
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