Intelligence artificielle : À Djeddah, Paul-Marie Gondjout réitère l’engagement du Gabon à respecter les droits de l’Homme | Gabonreview.com

 

Dans un contexte où d’aucuns interrogent les droits de l’Homme à l’ère de l’intelligence artificielle, à Djeddah où il participe à la 23e session ordinaire de la Commission permanente indépendante des droits de l’Homme de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) sous le thème «L’impact de l’intelligence Artificielle (IA) sur les Droits de l’Homme : Défis et Opportunités», Paul-Marie Gondjout a dit la détermination des autorités du Gabon à garantir le respect des droits de l’Homme.

Image d’illustration © D.R.

 

La 23e session ordinaire de la Commission permanente indépendante des droits de l’Homme de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) placé sous le thème «L’impact de l’intelligence Artificielle (IA) sur les Droits de l’Homme : Défis et Opportunités», s’est ouverte le 30 juin à Djeddah en Arabie Saoudite avec la participation de Paul-Marie Gondjout qui en sa qualité de ministre de la Justice en charge des questions de droits de l’Homme, représente le Gabon. «Le thème de ce rassemblement sur l’intelligence artificielle est d’une importance capitale au développement de notre pays et de nos pays de manière générale, pour l’éducation, la santé, la sécurité des populations», a-t-il déclaré.

Si l’idée de cette rencontre est de promouvoir un avenir où progrès technologiques et respects des droits fondamentaux sont en harmonie, Paul-Marie Gondjout qui a signé avec l’OCI des textes articulés autour du respect des droits de l’Homme, a assuré que «le Gabon est prêt à collaborer avec l’Organisation de la coopération islamique dans ce sens». «Et c’est aussi dans cet objectif que notre participation à un niveau élevé par la présence du ministre de la Justice, chargé des droits de l’Homme, Garde des sceaux, vient exprimer effectivement l’importance que nous accordons à ce thème», a ajouté Paul-Marie Gondjout.

Salutation chaleureuse entre Paul-Marie Gondjout et le secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha. © D.R.

Il a dit la détermination des autorités du Gabon à garantir le respect des droits de l’Homme. Particulièrement, dans le cadre du développement et de l’utilisation de l’intelligence artificielle. «C’est un défi que les autorités nouvelles de mon pays, en tête desquelles le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema se sont données. Les droits de l’Homme sont un corollaire au problème de l’intelligence artificielle. Le Gabon tient à les faire davantage respectés. Tout sera mis en œuvre pour encadrer la problématique de l’intelligence artificielle au Gabon», a-t-il assuré. Ce, dans un contexte où l’intelligence artificielle est perçu comme un moyen de révolutionner les sociétés.

Offrant à la fois des opportunités et des défis pour les droits de l’Homme obligeant par ailleurs, à faire de la protection des droits de l’Homme une exigence appuyée sur des cadres juridiques solides intégrant les principes des droits de l’homme. L’OCI a d’ailleurs appelé à «une approche multidimensionnelle pour garantir une gouvernance éthique de l’IA, en accord avec les valeurs islamique». «La participation à cette importante réunion dénote de notre appartenance pleine à cette organisation après le coup de la libération et le changement de régime politique opéré dans notre pays le 30 août 2023», a déclaré Paul-Marie Gondjout d’autant plus que le Gabon est membre de l’OCI depuis 1974.

Crédit: Lien source

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.