James élu meilleur joueur d’Euroligue

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 14 mai 2024 à 18h41

Mike James, en dépit de la non-qualification de Monaco pour les demies, est plébiscité. Une preuve de sa plénitude et de la force incontestable de son niveau sur tous les parquets continentaux.

Si l’AS Monaco ne disputera malheureusement pas le Final Four en Euroligue, éliminée par le Fenerbahçe au dernier match des quarts de finale, Mike James n’en a pas moins assis son statut de légende de l’élite européenne cette saison. Devenu le meilleur marqueur de l’histoire de la compétition au mois de mars, dépassant Vassilis Spanoulis avec désormais 4 623 points contre 4 455 pour le Grec (et 4 481 pour Nando de Colo, qui s’est aussi intercalé depuis), l’Américain vient d’être élu MVP de la compétition 2023-2024, une grande première pour un joueur appartenant à un club français.

Strazel : « La reconnaissance qu’il mérite »

Récompensé par cette couronne décernée à la fois par les fans, les médias, les joueurs et les coachs, le meneur de la Roca Team a bouclé la saison à 17,9 points (deuxième meilleur marqueur), 5,1 passes (septième passeur) et 1,2 interception de moyenne en 39 matchs. Sur l’ensemble de ces rencontres, il a dépassé à chaque fois les dix points. Déjà nommé, en toute logique, parmi le cinq majeur de la saison (c’est la quatrième fois de sa carrière), il succède à l’intérieur bulgare Sacha Vezenkov élu l’an passé avec l’Olympiakos. « La reconnaissance qu’il mérite », salue notamment son coéquipier Matthew Strazel.

Déjà meilleur scoreur en 2019 avec Milan, entre ses autres grandes expériences européennes au Panathinaikos et au CSKA Moscou, il est le premier Américain meilleur joueur d’Euroligue depuis Anthony Parker en 2005 et 2006 (Maccabi Tel-Aviv). Toujours favori pour le titre en Betclic Elite, où Monaco est tenant et a achevé la saison régulière en tête, Mike James a été devancé par T.J. Shorts (Paris) en championnat de France pour cette récompense individuelle. Ce qui, en ce jour de gloire personnelle, n’empêche évidemment pas son club de le désigner comme « King James » dans un clin d’oeil évident à son illustre homonyme LeBron. A son inverse, Mike James n’a jamais réussi à s’imposer en NBA, ni même à s’y implanter ne serait-ce qu’à court terme puisqu’il s’est contenté d’apparitions éclairs à Phoenix (2017), New Orleans (2018) et Brooklyn (2021).

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