Jeux olympiques : à Liverdun, la confiserie Brebion se met aux couleurs de la France

« C’est clairement lié à : Vive la France ! » lâche dans un sourire Pascal Perrin, à la tête de la chocolaterie-confiserie Brebion, entreprise artisanale née à Essey-lès-Nancy au lendemain de la guerre (1947) et qui a déménagé à Liverdun en 2020. Sa manière à lui d’expliquer le succès en cette année olympique de ses sucettes.

Deux produits ont particulièrement le vent en poupe : les sucettes bleu-blanc-rouge et les sucettes Tour Eiffel de couleur rouge et dont le moule a été créé il y a une quinzaine d’années. « Par rapport à une production normale, on en a fait 10 à 15 fois plus », souligne-t-il. Soit deux-trois tonnes de sucettes « spéciales JO ». Soit environ 60 000 pièces entièrement façonnées à la main par la petite dizaine de salariés sur place.

Pascal Perrin, à la tête de la confiserie Brebion depuis 2005
Pascal Perrin, à la tête de la confiserie Brebion depuis 2005 © Radio France
Isabelle Baudriller

« On n’a pas les volumes qu’on devrait avoir si on était labellisés Jeux olympiques avec la licence mais ça nous a donné un bon ballon d’oxygène », explique le chef d’entreprise qui a repris la fabrique Brebion en 2005. La production de ces sucettes tricolores et Tour Eiffel assurera en effet à elle seule 10% du chiffre d’affaires cette année.

Les sucettes enroulées en forme de cœur
Les sucettes enroulées en forme de cœur © Radio France
Isabelle Baudriller

Le façonnage et l'emballage des confiseries restent des opérations manuelles
Le façonnage et l’emballage des confiseries restent des opérations manuelles © Radio France
Isabelle Baudriller

Elle permet aussi d’ouvrir de nouvelles portes à Paris alors que les clients de Brebion sont essentiellement des grossistes. « Je ne peux pas vous donner la liste de tous les magasins mais je sais qu’on est référencé à La Grande Epicerie de Paris. C’est un succès car ce n’est pas simple d’y entrer. J’espère que ce ne sera pas simple non plus d’en ressortir ! On est très content et très fier, par rapport à nos collaborateurs et notre savoir-faire. » Un savoir-faire français « qui est un peu en train de se perdre au profit de l’Asie et des pays de l’Est », déplore Pascal Perrin.

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