À quelques jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le débat sur le port du voile par les athlètes français refait surface.
« Tu es sélectionnée aux JO, organisés dans ton pays, mais tu ne peux pas participer à la cérémonie d’ouverture parce que tu portes un foulard sur la tête », a pesté sur les réseaux sociaux l’athlète mayennaise Soukoumba Sylla, l’une des athlètes du relais féminin 4×400 m.
Une casquette pour dissimuler ses cheveux
En juin, avant les championnats d’Europe d’athlétisme, Soukoumba Sylla, de confession musulmane, avait déjà été visée par le ministère des Sports. Par la voix de la Fédération française d’athlétisme, il lui avait été notifié « l’obligation de respecter le principe de neutralité qui s’impose à elle » afin d’être sélectionnée pour la compétition. Selon la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, « ou une athlète sélectionné(e) ne peut concourir en portant un signe ou une tenue manifestant ostensiblement une appartenance religieuse » en raison du principe de laïcité.
Soukoumba Sylla avait finalement participé aux championnats d’Europe, où la France avait terminé cinquième du relais féminin 4×400. Celle qui vit à Nantes était apparue non pas avec un foulard, mais une casquette bleue de l’équipementier où était cousue une bande de tissu pour dissimuler ses cheveux.
Autorisé seulement dans le village olympique
Selon l’Équipe, des discussions sont en cours entre l’athlète, la Fédération française d’athlétisme et le comité national olympique sportif et français (Cnosf) au sujet du port du foulard à l’occasion des Jeux olympiques.
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Pour l’instant, elle serait seulement autorisée à le porter dans le village olympique.
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