Vivement critiqués ces dernières années pour leur propension à «gaspiller l’argent public», les responsables du Comité national olympique ont décidé de faire des économies en réduisant notamment le nombre de membres dans la délégation devant accompagner les 5 athlètes qualifiés pour les Jeux olympiques de Paris. Certains, non accrédités, seront amenés à financer de leurs poches leur voyage et leur séjour.
Doit-on s’attendre à de nouvelles «folies» de la part des autorités sportives du Gabon dans le cadre des JO d’été de Paris dont la cérémonie d’ouverture est prévue pour le 26 juillet prochain ? Combien seront les membres de la délégation devant accompagner nos cinq athlètes qualifiés ? Seront-ils 40 comme à Pékin en 2008 ? À nos confrères du quotidien L’union, José Walter Foula a assuré qu’ils seront bien moins nombreux que par le passé. En tout, 23 personnes devraient être accréditées, conformément aux règles du Comité international olympique (CIO).
Le secrétaire général du Comité national olympique du Gabon (CNOG) indique en effet que «le nombre de membres accrédités d’une délégation est fonction du nombre d’athlètes accrédités présents aux JO». Or, le pays en compte cinq. Et le CIO permet au pays d’accréditer 18 autres personnes. Il s’agirait de personnes jugées indispensables pour une meilleure participation des athlètes aux Jeux. Parmi celles-ci, on compte les quatre coachs, une kinésithérapeute et deux médecins.
Si le CNOG tient à faire savoir que les présidents des fédérations dont les athlètes sont qualifiés feront bien partie du voyage, ces derniers ne seront cependant pas accrédités. Mais pour réduire les dépenses, contrairement aux années précédentes, le ministère des Sports n’aura que deux personnes accréditées, sept pour le CNOG, dont un attaché de presse. Est-ce donc dire que toutes les autres personnes qui se prévaleront d’appartenir à la délégation gabonaise auront elles-mêmes payé leur voyage et financé leur séjour à Paris ? À moins qu’elles fassent déjà partie des invités officiels de l’Élysée, à l’instar du président de la Transition et certains de ses collaborateurs.
Bon à savoir : selon, Cresant Pambo, président du CNOG, «jusqu’à ce jour (lundi 15 juillet, date de son entretien avec la presse à Libreville), l’État n’a pas encore décaissé les fonds pour les Jeux olympiques». Une situation qui a contraint le Comité à s’endetter pour assurer l’hébergement et les titres de transport pour les athlètes et leurs accompagnateurs.
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