JO de Paris 2024 : qui est cette gymnaste sud-africaine qui prépare les Jeux Olympiques à la Cité des sports de Carcassonne

Caitlin Rooskrantz, qui sera par ailleurs porte-drapeau de la délégation de son pays lors de la cérémonie d’ouverture, a débuté ce lundi 15 juillet, avec sa coach, une semaine d’entraînement à la Cité des sports de Carcassonne. L’une des ultimes préparations avant le début de la compétition.

C’est tout sourire que Caitlin Rooskrantz a découvert ce lundi 15 juillet les équipements de la Cité des sports de Carcassonne. Un lieu pensé certes pour offrir un confort maximal aux associations de la ville, mais aussi pour accueillir des sportifs de haut niveau venant préparer de prochaines échéances compétitives. Caitlin Rooskrantz rentre exactement dans cette catégorie : c’est même une grande championne qui va s’entraîner toute la semaine au pied de la Cité. La jeune gymnaste sud-africaine fut en effet la première athlète de son pays à gagner une médaille d’or en Coupe du Monde, c’était en Hongrie en 2019, aux barres asymétriques.

La sportive a été accueillie par une délégation de la Ville et de Carcassonne Olympique.
L’Indépendant – NATHALIE AMEN VALS

Or durant les jours qui viennent, Caitlin Rooskrantz vient ni plus ni moins sous nos latitudes achever sa préparation aux Jeux Olympiques de Paris, qui débuteront le 26 juillet prochain. Autrement dit demain. « Nous allons certes reprendre les figures, mais faire aussi pas mal de physique », indique son entraîneuse Isle Pelser, qui n’oublie pas les effets d’une échéance désormais imminente sur le stress et le mental. « Même si Caitlin a l’habitude de tels rendez-vous, tous les sportifs subissent la pression. L’important c’est d’être dans l’encouragement, les choses positives ».

Équipements adaptés

L’intéressée, pour sa part, confie avoir pour principal souci de « rester en bonne santé, et sur mes pieds ! ». Comprendre ne pas tomber malade ni tomber tout court, et s’exposer au risque de blessure. A la Cité des sports, Caitlin Rooskrantz a également la possibilité de pratiquer sur des équipements similaires à ceux des Jeux : « Ils sont plus grands que ceux utilisés dans mon pays », explique-t-elle. Des proportions auxquelles la championne aura aussi le temps de s’habituer la semaine prochaine, quand elle ralliera le village olympique.

Si la pression est sans doute en train de monter, Caitlin Rooskrantz n’en affiche pas moins sourire et bonne humeur.
Si la pression est sans doute en train de monter, Caitlin Rooskrantz n’en affiche pas moins sourire et bonne humeur.
L’Indépendant – NATHALIE AMEN VALS

En attendant, l’arrivée de la Sud-Africaine fait aussi le bonheur des gymnastes de Carcassonne Olympique, qui auront l’opportunité de partager plusieurs entraînements avec elle. Ce lundi 15 juillet, les quatre championnes de France du club étaient déjà là, mais la présidente Gwenaelle Quintin espère que toutes les adhérentes pourront côtoyer la championne, au moins en spectatrices. Voire de « bénéficier de quelques conseils de sa coach ». L’occasion rare de côtoyer une sportive très aguerrie, sur le point de s’envoler pour les étoiles de l’olympisme. Et quand on demande à Caitlin Rooskrantz si elle se sent prête pour cette échéance, elle qui avait déjà participé aux JO de Tokyo : « On a l’impression de se préparer toute sa vie pour ce moment ».

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