JO de Paris 2024 – Rugby à 7 : La France prépare ses premiers pas au Stade de France avec des pas de danse
Une heure de danse, de chant, de rigolade mais surtout de coordination
Puis c’est au tour de la deuxième activité du jour. Après le chant, la danse ! Tous positionnés face à leur professeure, ils enchaînent les pas de danse appris tout au long de l’année. D’abord tous ensemble, puis par petits groupes, ils présentent la chorégraphie, applaudis par leurs coéquipiers et toujours en rythme.
« La danse, ça leur permet de se connecter entre eux, de se synchroniser, ça apporte une belle complicité et puis surtout le fait de se décomplexer, d’être à l’aise avec leur corps, de gérer l’espace, » énumère Laure Bontaz lorsqu’il s’agit de détailler les bienfaits de la danse vers le rugby.
« On travaille vraiment sur la maîtrise du tempo avec de la musique, des comptes particuliers à respecter, ce sont des aspects très précis que l’on va chercher dans la danse et également dans le chant. »
Elle donne le rythme à ses élèves, puis s’ajoute la musique. Ils recommencent la chorégraphie une dernière fois avant le silence total. Pour la dernière représentation, c’est aux joueurs de gérer le rythme dans leur tête et de ne pas perdre le tempo. Une activité facile pour certains, un peu moins pour d’autres !
Arrivée il y a près de trois ans au sein du staff, cette professeure de danse s’est retrouvée là un peu par hasard. Elle fait désormais partie de l’aventure et de l’objectif médaille à 100%. « Je ne suis pas du rugby à l’origine, mais je viens du Sud-Ouest, donc une terre de rugby, je m’y suis toujours intéressée, » détaille-t-elle.
« Je débarque un peu par hasard, Jérôme Daret a besoin d’une coach de danse pour mettre en place ces sessions. Il me contacte par l’intermédiaire d’amis en communs et je teste la première fois à l’INSEP avec des battles, des challenges entre les joueurs. Ça accroche bien, ils s’amusent bien et aiment se mettre des défis. »
Le tour était joué ! Depuis, ils ont tous le sourire aux lèvres au moment de démarrer ces fameux cours, comme ce dernier mercredi, à Marcoussis, à une semaine du coup d’envoi de leur compétition. Ils s’apprêtent alors à entamer la troisième activité, qui mêle toujours le rythme et l’ovalie : le morpion !
En colonne, par équipes de 4, ils doivent se passer les ballons un par un. Le dernier joueur, le plus proche des lignes situées au sol doit positionner la balle au sol de manière à former une ligne complète. Comme le fameux jeu du morpion qui se joue avec un stylo, des croix et des ronds ! La première équipe à réussir à remplir la ligne remporte le jeu. Si un joueur fait tomber le ballon ou si l’un d’entre eux ne parvient pas à toucher la balle, il disqualifie son équipe. C’est ce qui est arrivé à l’équipe bleue d’Antoine Dupont. Sanctionnée à deux reprises par les arbitres, aussi intraitables que sur le terrain, ils ont dû passer par la punition karaoké.
« Les Champs-Elysées » de Joe Dassin puis « Aïcha » de Khaled. La professeure de danse en profite pour leur faire bosser le rythme, en tapant des mains. Travailler en s’amusant, c’est possible.
Il ne reste plus qu’à Antoine Dupont, Stephen Parez et leurs coéquipiers de prouver que la danse et le chant pourront aussi les aider à se frayer un chemin jusqu’au podium des Jeux Olympiques.
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