JO Paris 2024 : à Montfort-le-Gesnois, les athlètes béninois s’entraînent et échangent avec les habitants

À chaque entraînement des athlètes béninois sur la piste d’athlétisme de Montfort-le-Gesnois, de nombreuses personnes s’installent derrière les barrières. Ce samedi 13 juillet, Antoine a décidé de venir avec ses deux filles. « C’est très intéressant de voir comment ils s’entraînent, c’est l’envers du décor un peu », commente-t-il. « On a fait des photos et on a eu des autographes, ça va rester gravé », ajoute sa fille, Ombeline.

Depuis quinze jours, la commune sarthoise accueille la délégation olympique et paralympique du Bénin, pour sa préparation aux JO de Paris 2024. Les athlètes sont sélectionnés dans différentes disciplines comme le 100 mètres, le lancer de poids, le tennis, le judo… Ils quitteront la Sarthe le 22 juillet, mais en attendant, leur quotidien est rythmé par les entraînements et les moments d’échange avec les habitants.

« Hier, je me suis entraînée au gymnase et il y avait plein de monde, c’était super, ça me donnait de la motivation. J’échange avec les enfants, j’essaie parfois de leur donner des conseils, car moi aussi quand j’étais enfant, je rêvais de ça, donc c’est fantastique« , raconte Gloriana Nahum, joueuse de tennis. « On est allés dans les écoles voir les enfants, les gens sont très gentils. Les équipements sont très bien. Par contre, notre corps a dû s’habituer à la météo ! Mais maintenant ça va mieux », sourit Didier Kiki, spécialiste du 100 m.

Beaucoup d’organisation pour la commune

Stéphane Fouquet, maire adjoint de Montfort-le-Gesnois en charge de la vie associative, vit « pour le Bénin depuis 15 jours« . Il accompagne la délégation de A à Z. « Tous les jours, c’est un peu des nœuds au cerveau pour gérer les plannings, et on court partout. C’est beaucoup d’organisation, mais on a pas mal de bénévoles, au final tout se passe bien. On est prêts à en accueillir d’autres plus tard« , explique-t-il.

« Pour la commune, c’est formidable. Les athlètes sont très accessibles, discutent avec tout le monde. Il y a toujours du monde à leurs entraînements… C’est une belle expérience ! Et on voit les coulisses. Quand je vois comment ils sont fatigués dans le mini-bus après les entraînements, je comprends qu’être athlète de haut niveau, c’est beaucoup de travail« , poursuit le maire adjoint, qui assure : « quand ils partiront, on les suivra à la télé« .