JO Paris 2024, football : les Bleus visent déjà les quarts face à la Guinée

Après les Champs-Élysées, la promenade des Anglais. Au lendemain de la cérémonie d’ouverture qui aura animé les rues de Paris, les Bleus du foot jouent ce samedi, à Nice, leur deuxième match de poules après celui remporté, mercredi, face aux États-Unis (3-0). Cette fois se dresse devant eux la Guinée, au pied du mur après sa défaite en ouverture contre la Nouvelle-Zélande (2-1). Une nouvelle contre-performance et c’en serait déjà terminé pour l’équipe entraînée par l’ancien Parisien Kaba Diawara.

Il faudra se méfier de la bête blessée. Même si sur le papier le groupe de Thierry Henry part favori avec la possibilité d’empocher son billet pour les quarts de finale du tournoi olympique, il ne devra baisser la garde pour s’éviter un troisième match décisif, trois jours plus tard, à Marseille, face aux Néo-Zélandais. « On va essayer de voir si on peut prendre encore trois points mais je pense qu’il va y avoir une réaction de l’autre côté, a d’ores et déjà prévenu Thierry Henry en conférence de presse. C’est une équipe difficile à manœuvrer. Il y aura une réaction. On le sait, on l’attend. »

La compo probable

Restes – Sildillia, Badé, Lukeba, Truffert – Akliouche, Koné, Chotard – Olise – Lacazette (cap.), Mateta

On peut supposer que, vu la situation, les Guinéens vont devoir prendre des risques. Ce sera alors aux Tricolores d’en profiter pour être aussi efficaces qu’ils l’ont été lors de leur entrée en matière. Le sélectionneur s’attend à avoir le ballon. Et si son équipe a eu du mal à contourner le bloc bas des USA, il lui faudra corriger le tir pour se rendre la partie plus facile. « Les équipes ont vu nos matchs amicaux, explique-t-il. Et si tu es à la maison, tu dois savoir qu’on peut te laisser la balle. C’est à nous de trouver des solutions pour faire des différences. Il y a un énorme travail à faire, à la construction, sur les sorties de balle. Cela arrive aux meilleures équipes qui veulent être en possession. Être parfait c’est impossible, mais c’est à nous d’essayer d’être bien quand on attaque. »

Le stade sera presque plein

Comme à Marseille, la rencontre va se jouer sous de fortes chaleurs puisque les prévisions météo annoncent 27 degrés au coup d’envoi. Des conditions à prendre en compte au moment de composer l’équipe. « Jouer tous les trois jours, ce n’est pas simple. Il fait chaud, on doit voir comment les gars se sentent, reconnaît Thierry Henry. Mais il y a un groupe qui est là pour ça et ça doit nous amener à la victoire. »

À moins d’une ou deux retouches, le champion du monde 98 ne devrait pas chambouler son onze non plus. De son côté, le latéral droit de 22 ans Kiliann Sildillia reste prudent et ne pense pas encore à un éventuel quart contre l’Argentine, le Maroc ou une surprise du même groupe (Ukraine, Irak). « On a vu que la Guinée avait perdu son premier match et ils vont vouloir tout donner contre nous. Ils vont rentrer avec beaucoup d’envie et peut-être un autre visage. Si on démarre bien le match, je pense qu’on pourra repartir avec la victoire. »

Sauvés deux fois par les montants contre les États-Unis, les Bleus voudront s’éviter de nouvelles frayeurs. Surtout, ils ont la conviction que le premier succès les a lancés dans le tournoi. Ils auront, en plus, un stade comble (36 000 places) pour les encourager puisqu’on annonce 90 % de taux de remplissage pour ce match.

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