La convention annuelle de la communauté islamique Ahmadiyya du Burkina Faso dénommée « jalsa salana » a débuté ce 9 mai et s’étend jusqu’au 11 mai 2024 sur le site de Bustan-e-Mahdi à Kouba non loin de Ouagadougou. Cette 32e édition est placée sous la thématique « Établissement d’une paix durable : les enseignements de l’islam ».
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Du 9 au 11 mai 2024 sur le site de Bustan-e-Mahdi à Kouba se teint la 32e édition de la convention annuelle de la communauté islamique Ahmadiyya du Burkina Faso. Au programme, prières, conférences en lien avec l’enseignement de l’islam sur la recherche de la paix, rencontres entre les différentes couches socioprofessionnelles de la communauté.
Ce sont là les activités phares de cette édition qui réunira près de 10 000 participants. Cette édition est placée sous la thématique « Établissement d’une paix durable : les enseignements de l’islam ». Au regard de la situation nationale, Mahmood Nasir Saqib, Amir chef missionnaire de la communauté islamique Ahmadiyya du Burkina Faso a fait comprendre qu’il était important pour le croyant de faire plus de prières afin qu’ils (les FDS et les VDP, ndlr) réussissent leurs missions.
« Actuellement dans notre pays, les forces de défense et de sécurité sont en train de faire un effort pour rétablir la paix. Nous, les citoyens, nous devons prier pour eux afin que Allah les aide à réussir leurs missions. Pendant ces trois jours, nous ferons une prière spéciale pour le pays », a-t-il souligné. Hassane Djengani, missionnaire régional des Hauts-Bassins et conférencier principal a lui pour sa part rappelé les enseignements de l’islam pour une paix durable.
« La base de l’enseignement de l’islam c’est la tolérance, la paix et l’harmonie peu importe l’appartenance religieuse. La paix commence au sein de la famille car s’il y a la paix dans la famille, le quartier aura la paix et si le quartier a la paix, la ville sera paisible et ainsi de suite jusqu’à ce que le pays se transformera en une citadelle de paix », a-t-il indiqué.
Même si la tolérance est la base de l’enseignement de l’islam, le respect des autorités mises en place reste fondamental. C’est ce qu’a fait savoir Umar Farooq Yahya, le représentant du chef de la communauté islamique Ahmadiyya à cette 32e édition de la jalsa salana. « Si nous avons la crainte d’Allah et si nous respectons les autorités, s’il plait à Dieu, le pays va progresser », a-t-il ajouté.
Djemal Saddam El Abdallah SIBA
Burkina 24
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