La Banque centrale du Congo revèle un déficit des finances publiques en mars 2025

 

 

Le rapport de la Banque centrale du Congo de la mi-mars dernière révele un déficit de trésorerie de 440,5 millions de dollars américains. Dans son analyse publiée, lundi dernier, sur son compte X, le Centre de recherche en finances publiques et développement local (CREFDL) attribue ce manque à l’escalade des combats dans l’Est du pays ayant engendré des besoins militaires encore plus importants.

AUTRES ACTUALITES DEVELOPPEES DANS CETTE EMISSION

Plus de 300 mille m2 des carreaux et faïences, made in DRC sont exportés mensuellement vers le Congo-Brazzaville par la société SAPHIR CERAMICS. Cette exportation est faite dans le cadre des mesures prises par le ministre congolais du commerce extérieur, Julien Paluku. Une mesure interdisant l’importation temporaire de quelques produits dans le but de sauvegarder l’industrie locale.

En Ituri, cette bonne nouvelle à Bunia, les prix de certaines denrées alimentaires de première nécessité connaissent une baisse de prix depuis quelques jours. C’est par exemple la pomme de terre dont un sac de 50 kg qui coûtait il y a une semaine cent septante mille FC, et qui se vend actuellement à cent cinquante-cinq mille Francs. Un bidon d’huile de 5 litres est passé 33 dollars à 30 voire 29 dollars. Selon des opérateurs économiques, c’est à la suite de la reprise progressive du trafic sur la route nationale numéro 27 entre Bunia et Mahagi.

Au Kasaï Oriental, la route Mbuji Mayi-Kananga, longue de plus d’environ 200 km, est en train d’être réhabilitée. Les travaux de réhabilitation et de modernisation de la route sont effectués par l’entreprise SAFRIMEX de Mbuji Mayi, à Katende, soit 30 km, et de Katende jusqu’à Kabeya Kamuanga, soit 15 km par l’entreprise JMC Jonnhy Matala Company SARL qui ont gagné le marché après la résiliation du contrat entre le Fonds de promotion de l’industrie FPI et l’entreprise Samcrete.

Sud Kivu, la situation socio-économique se dégrade au jour le jour dans le territoire de Shabunda. Cette entité déjà enclavée depuis des années par manque des infrastructures de bases dont les routes. Aujourd’hui, la population de Shabunda a du mal à faire face à la crise économique qui secoue toute la partie orientale du pays. 

 

VOICI LE LIEN POUR SUIVRE CETTE EMISSION

/sites/default/files/2025-04/030425-p-f-echoeconomiesite.mp3

 

Crédit: Lien source

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.