la capitalisation du projet Pricnac au centre d’une concertation à Douala

Le Consortium Pricnac, composé de 5 instituions, dont l’Auf (Agence universitaire de la francophonie), Obreal Global Observatory, l’Aua (Association des universités Africaines), le Cames (Conseil Africain  et Malgache pour l’enseignement supérieur) et le Reifac (Conseil d’experts en Ingénierie de la formation pour l’Afrique centrale et les grands lacs), organise du 10 au 14 mars 2025, au K-Hôtel de Douala, une conférence de dissémination du projet PRICNAC (Promotion de la recherche, de l’innovation et de la culture numérique en Afrique centrale) couplée à un atelier de capitalisation.

Selon Jean Calvin Tjombe, Coordinateur Pricnac, « l’objectif de cet événement est de faciliter la diffusion des innovations issues du projet, en capitalisant sur les connaissances acquises, les savoir-faire développés et les leçons apprises tout au long de sa mise en œuvre, afin d’en favoriser le partage et l’appropriation par l’ensemble des acteurs concernés ».

Le Pricnac officiellement lancé en novembre 2021

Parlant du Pricnac (Promotion de la recherche, de l’innovation et de la culture numérique en Afrique centrale), il a été officiellement lancé en novembre 2021, pour une durée de 4 ans, avec pour objectif global : contribuer à la mise en place d’un environnement de recherche et d’innovation inclusif dans les pays d’Afrique centrale, au service du développement durable et de la réduction de la pauvreté. Durant son déploiement, 17 micro-projets ont été sélectionnés à l’issue de 3 appels à candidatures, et financés chacun entre 150 000 et 180 000 euros.

Le projet étant à sa dernière année de mise en œuvre depuis janvier 2024, il s’est avéré nécessaire voire impératif de réunir toutes les parties prenantes impliquées, afin de partager et échanger les savoir-faire développés, pour en tirer un certain nombre de leçons à capitaliser dans les projets futurs.

Lire : Cameroun : le financement des PME au centre du Forum économique Afrique Centrale

Pour les participants à cette rencontre de cinq jours très courue, « la capitalisation consiste à identifier, analyser et expliciter le savoir acquis lors d’une expérience de projet pour que d’autres puissent se l’approprier, l’utiliser et l’adapter, pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Il s’agit d’un processus au cours duquel l’expérience est transformée en connaissances partageables avec les partenaires et acteurs cibles d’un projet.

Le PRICNAC sélectionne et finance en Afrique centrale

Il faut signaler que le PRICNAC sélectionne et finance en Afrique centrale, des micro-projets couvrant les quatre axes de l’appel du Fonds ACP pour l’innovation :

  1. Améliorer l’accès à la culture numérique, la connaissance et l’utilisation des technologies émergentes ;
  2. Créer ou renforcer des liens concrets entre le développement des compétences en recherche et innovation (R&I) et les besoins du marché du travail ;
  3. Créer ou permettre des synergies dans l’écosystème de la recherche et de l’innovation, y compris avec le secteur privé;
  4. Promouvoir les savoirs locaux et autochtones et leur utilisation en combinaison avec les systèmes et les pratiques formels en matière de connaissance.

Il est mis en œuvre dans huit pays : Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Sao Tomé-et-Principe et Tchad pour une période d’exécution de 4 ans (2021-2024).

Pérenniser ce gente de rencontres

« Je suis très heureuse pour deux raisons. La première est de savoir que le Cameroun est parmi les huit pays d’intervention du Pricnac et la deuxième raison, est de prendre part à cette rencontre, Ô combien importante, organisée en terre camerounaise. Je viens me ressourcer, afin de mener à bien le projet qui me tient tellement à cœur. Au vu des exposés riches, de la clarté et de la qualité des présentateurs, je n’ai de doute de ce que je partirai ici, étant bien outillée », déclare l’étudiante Françoise B.

« Que des rencontres de ce genre soient pérennes, pour que les conditions de vie des populations africaines s’améliorent. Ainsi donc, les armes cesseront de crépiter dans nos pays », ajoute-t-elle.

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