La CPME estime que la France « a perdu un trimestre de croissance » à cause de la dissolution

Invité sur BFM Business, le président de la CPME, François Asselin, assure que dans ce contexte « peu lisible », les entrepreneurs se mettent « en mode ‘pause’ avant d’appuyer sur le bouton pour investir, pour embaucher ».

Le président de la CPME François Asselin a considéré ce mercredi 3 juillet que la France avait perdu un trimestre de croissance en raison des incertitudes générées par la dissolution.

« On a perdu déjà un trimestre de croissance », a estimé François Asselin sur BFM Business.

Ce dernier voit même presque comme « une chance » dans ce contexte que « cette période politique arrive à un moment où il va y avoir bientôt les vacances d’été ».

En matière économique, a-t-il ajouté, il y a « toujours l’homme invisible qui s’appelle la confiance, et elle s’appuie sur la stabilité, sur la lisibilité ». « Dans un environnement peu lisible, un entrepreneur se met en mode ‘pause’ (…) avant d’appuyer sur le bouton pour investir, pour embaucher ».

« Dans tous les cas on a perdu »

Évoquant les différents programmes, François Asselin a estimé que « dans tous les cas on a perdu ». Pour lui, celui du Nouveau Front populaire était « effrayant », et à présent le choix est à faire entre celui du RN qui est « perfectible » et celui « d’une coalition improbable de centre-gauche où on a déjà remis en question le décret sur l’application de la réforme de l’assurance-chômage et où on parle de réintroduire l’ISF ».

Pour François Asselin, « toute politique qui dévierait de la politique de l’offre serait catastrophique à moyen terme pour notre pays (…) et personne, quelle que soit demain la couleur de l’hémicycle, ne pourra échapper à ce principe de réalité ». « À la moindre faute de carre en matière économique, la sanction sera immédiate de la part des marchés, qui sont ceux qui nous prêtent de l’argent », a-t-il prévenu, rappelant que la dette française « est entre les mains de gens qui ne sont pas français en majorité » et que « donc, nous sommes extrêmement fragilisés ».

« L’issue, c’est de prendre la réalité telle qu’elle est. C’est peut-être un petit peu douloureux, mais on peut s’en sortir à condition de s’appuyer sur cette colonne vertébrale que sont les entreprises », a-t-il conclu.

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