Emmanuel Macron a réuni mardi 1er avril plusieurs ministres en première ligne dans les relations avec l’Algérie au lendemain de l’appel avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune pour relancer le dialogue, dont Bruno Retailleau qui a dit avoir « bon espoir » d’aboutir à des avancées.
L’entretien téléphonique entre Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune, lundi soir 31 mars, a marqué une étape positive après des mois de dissensions, notamment autour de la question des OQTF (Obligations de quitter le territoire français), dont le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau avait fait son cheval de bataille. Le président de la République a repris le dossier en main, il va envoyer à Alger le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot le 6 avril prochain et espère un retour à une relation plus apaisée.
« Ne pas tomber dans le brouhaha politique », c’était le souhait déclaré d’Abdelmadjid Tebboune et le chef de l’État a dû être rassuré dès le début de l’année. La diplomatie a repris le dessus. À force de petits pas discrets, Paris et Alger changent de ton et semblent tourner la page de la séquence des altercations publiques grâce à la réimplication directe des deux présidents, note Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI.
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