la difficile adaptation des «gadjos» au mode de vie gitan

Les gens du voyage ont un rythme de vie semi-nomade.
KOEN VAN WEEL / AFP

DÉCRYPTAGE – Les gens du voyage accueillent de plus en plus de «gadjos», ou non gitans, au sein de leur communauté. Mais la confrontation entre deux mondes très différents peut être source de tensions, comme cela semble être le cas dans la dispute tragique entre Kendji Girac et sa compagne.

Le tir qui a touché Kendji Girac n’était pas accidentel, ni a priori criminel. Dans sa longue conférence de presse, le procureur de Mont-de-Marsan est revenu avec force détails sur les tensions qui opposaient le chanteur gitan à sa femme, Soraya Miranda. Sous l’emprise de l’alcool et la drogue au moment des faits, il a voulu «simuler un suicide» pour «faire peur à sa femme», a indiqué le magistrat Olivier Janson. Ces disputes portaient vraisemblablement sur leur mode de vie que Soraya Miranda, une «gadji» ou non-gitane, supportait de plus en plus mal depuis qu’elle s’était installée avec Kendji Girac en 2020. Une vie itinérante, en vase clos, basée sur des valeurs autour du rapport aux anciens, à la famille et à Dieu, à laquelle l’interprète de «Color Gitano» est pourtant viscéralement attaché.

Vie semi-nomade

Les gens du voyage (Manouches, Gitans, Tsiganes et Roms), au nombre de 300.000 à 400.000 en France, ont toujours conservé, depuis leur arrivée au 15e siècle, un mode de vie propre. Ils ont leur langue…

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