La ferveur des séries s’empare des partisans du Blizzard d’Edmundston

La fièvre des séries de la division Est dans la ligue junior A des Maritimes s’empare une fois de plus d’Edmundston, au plus grand plaisir des partisans.

Jeudi soir, ils étaient 2400 spectateurs au centre Jean-Daigle pour assister au troisième match face à leurs rivaux de longue date, les Timberwolves de Miramichi.

Après avoir frappé fort en l’emportant à domicile par la marque de 7 à 3, le Blizzard a défait les Timberwolves une troisième fois samedi soir à Miramichi.

Les partisans sont derrière l’équipe, afin de leur donner de l’énergie. Certains se déplacent même aux matchs à l’extérieur d’Edmundston pour les supporter.

C’est bon, c’est effrayable. C’est mieux que l’autre soir à Miramichi. On y est allé avec des pompons, on criait! C’est vraiment bon, ça s’en vient bien. On les encourage, c’est ça qui est important, assure Rinette Michaud, partisanne du Blizzard.

Plusieurs partisans de longue date sentent quelque chose de spécial durant les séries à Edmundston.

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L’ambiance est bonne. C’est tout le temps le fun de voir une partie du Blizzard, parce que le monde participe. Quand il y a un but, le monde cri pis c’est le fun, explique Guillaume Morneau, partisan du Blizzard d’Edmundston.

L’année gagnante?

Cette année, le Blizzard espère grandement pouvoir mettre la main sur la première coupe MetalFab de son histoire, un but accessible selon plusieurs.

En deuxième partie de saison, une transaction majeure a permis de bonifier l’équipe, qui était déjà à ce moment en sommet de classement. La formation a pu terminer sa saison régulière meilleure équipe junior A au Canada.

Deux joueurs de taille sont venus compléter les rangs, soit les Québécois Jérémy D’Asous et Raphaël Denis, cédés par les Rapides de Grand-Sault. Ils ont été accueillis à bras ouverts.

On avait une bonne équipe, on a essayé de s’améliorer encore plus. On pense que ça va nous aider à nous rendre jusqu’au bout cette fois, estime Simon Olivier, l’entraîneur-chef du Blizzard d’Edmundston.

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On est arrivé dans une équipe gagnante, c’est sûr que ça fait changement. L’adaptation se fait super bien. Je pense qu’on a l’équipe pour se rendre jusqu’au bout, on a travaillé fort toute l’année pour ça, assure dit Jérémy D’Astous, attaquant pour le Blizzard d’Edmundston.

Les deux joueurs ont permis de solidifier la forteresse du Blizzard afin de bien entamer les séries éliminatoires.

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C’est des petites choses, on rentre dans l’aréna, faut enlever nos souliers, on est tous habillés en Blizzard, c’est des petites choses comme ça qui font qu’au bout de la ligne ça fait une petite différence, pense Raphaël Denis, défenseur pour la formation.

Le capitaine Philippe Collette croit dans le potentiel de son groupe. Lui et quelques plus vieux ont presque soulevé la coupe à quelques reprises déjà. Cette année, il sent quelque chose de différent dans l’air.

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Je ne sais pas, mais cette année, me sembles-tu le sens dans l’air qu’il va y avoir quelque chose de spécial. Ma première année, on était en finale, c’est des choses dont tu te souviens que tu prends à cœur, tu veux soulever la coupe ici au centre Jean-Daigle. Si on continue de travailler comme ça, de bonnes choses vont arriver, croit Philippe Collette, capitaine de l’équipe.

Le Blizzard ne vend toutefois pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué : ils prennent un match à la fois. La série sera de retour dimanche Centre Jean-Daigle pour le cinquième match.