La fiction Code noir se plonge dans l’histoire trop méconnue de l’esclavagisme en Martinique

Nouveauté – La fiction « Code noir » permet de se replonger dans la Martinique du XVIIIe siècle où l’esclavagisme fait régner la terreur

Au cœur des studios d’Aubervilliers, ce lundi de décembre, il n’y a pas une minute à perdre. Tout est chronométré pour l’enregistrement du podcast Code noir, une fiction historique sur l’histoire de l’esclavagisme dans la Martinique du XVIIIe siècle. Pourtant, si les comédiens et le réalisateur Vincent Hazard ainsi que son équipe doivent aller vite, tous les détails sont pensés. Par exemple, cette scène entre le maître, Braguin, et l’esclave devenu major, Titus… après plusieurs prises, il faut la retourner. Le comédien portait encore ses chaussures pour jouer un esclave et on risque le faux raccord.

Les sons sont également tous réfléchis. Pour faire entendre la canne à sucre, on utilise des poireaux et du céleri. Un petit espace avec des feuillages a même été aménagé au fond du studio pour faire entendre les bruits des champs de canne à sucre. Mais certains sons doivent aussi être le plus réalistes possible et montrer la violence du récit. Dès le début, l’auditeur est plongé dans la violence de la période historique par les bruits. Les marquages au fer des esclaves, les coups de fouet et les scènes de viol. « Nous ne pouvons pas ne pas montrer la violence, avance Vincent Hazard. Il y a un contrat moral quand on commence à parler de l’esclavagisme. Si on ne raconte pas la violen(…) Lire la suite sur 20minutes

À lire aussi :
Pourquoi les numéros de départements ne respectent-ils pas tous l’ordre alphabétique ?
Amérique latine : Morts, pénurie, records… Quand la dengue rend dingue
Antilles : La compagnie maritime L’Express des Iles en passe d’être vendue à une société allemande
Chlordécone aux Antilles : Lancement d’une nouvelle étude pour mesurer l’imprégnation de la population
Pourquoi les personnes d’origine africaine et caribéenne sont encouragées à donner leur sang ?

Crédit: Lien source

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.