La Fondation arrive au Cameroun ! 3 questions à Olivier Weber, conseiller technique fédéral à la FFH, enseignant vacataire à l’Ufr STAPS d’Orléans et formateur sport scolaire pour HAVOBA
Olivier Weber, conseiller technique fédéral à la FFH, enseignant vacataire à l’Ufr STAPS d’Orléans, va décoller direction Douala au Cameroun en tant que formateur sport scolaire pour la Fondation HAVOBA. Il a répondu à quelques questions avant son grand départ.
1. Vous vous rendez au Cameroun en tant que formateur de sport scolaire. Pouvez-vous nous expliquer ce que représente le sport scolaire pour vous et pourquoi il est si important ?
Le sport scolaire est essentiel car il permet de remettre les sports collectifs au programme de l’éducation physique et sportive à l’école. En particulier, pour le handball, nous avons développé une pratique appelée « hand-à-quatre », une version adaptée du handball, très utile pour les classes entières. Cela permet de maintenir l’esprit du sport tout en étant accessible à un grand nombre d’élèves. Dans le cadre de mes missions au Cameroun et au Sénégal, mon objectif est de partager cette approche et d’aider les formateurs à développer des pratiques qui favoriseront une plus large participation des élèves, tout en prenant en compte les spécificités locales.
2. Quelles sont vos attentes concrètes concernant ce déplacement au Cameroun ?
Mon principal objectif est de co-construire des solutions avec les enseignants camerounais. Je ne connais pas encore bien le contexte éducatif sur place, et il est essentiel d’apprendre des spécificités locales. Ensemble, nous allons travailler sur la manière de mettre en place les sports collectifs dans leurs programmes d’EPS, notamment pour les jeunes élèves. Je me vois avant tout comme un accompagnateur, aidant à adapter les pratiques en fonction du contexte local et des besoins des professeurs. C’est une démarche de collaboration et d’échange mutuel.
3. Vous avez mentionné l’importance de l’échange avec d’autres formateurs, notamment ceux du basket et du volley. En quoi ces échanges interdisciplinaires sont-ils précieux pour vous ?
Ces échanges sont extrêmement enrichissants car ils permettent d’aborder le sport scolaire sous un angle transversal. Avant de se concentrer sur les spécificités de chaque discipline, nous allons d’abord travailler sur une approche globale, qui met en lumière les points communs entre les différents sports collectifs. Cela permet d’unir nos forces et de nous enrichir des expériences des autres, qu’il s’agisse du basket, du volley ou du handball. Cette transversalité est au cœur de notre approche et correspond à l’esprit du projet HAVOBA, qui vise à favoriser le développement du sport scolaire de manière collaborative.
Fondation HAVOBA
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