La France a soutenu l’adoption, aujourd’hui, par l’Assemblée générale des Nations Unies, de la résolution qui prévoit la création d’une Journée internationale de réflexion et de commémoration du génocide de Srebrenica en 1995, chaque 11 juillet.
Cette résolution invite au devoir de mémoire. C’est une responsabilité collective à laquelle la France prend part de son côté.
Cette initiative, portée par l’Allemagne, la Bosnie-Herzégovine et le Rwanda, rappelle qu’il ne peut y avoir de place pour le négationnisme, le révisionnisme historique ou la glorification de criminels de guerre condamnés. Ce texte souligne aussi qu’en vertu du droit international, la responsabilité pénale pour le crime de génocide est individuelle et ne peut être attribuée à aucun groupe ou communauté ethnique, religieux ou autre dans son ensemble. C’est un point important que nous tenons à marquer solennellement ici.
Au-delà de la commémoration du génocide de Srebrenica, et de la mémoire des 8 000 adultes et enfants qui ont été massacrés, cette Journée internationale doit être l’occasion de rappeler qu’il y a eu de nombreuses victimes dans toutes les parties au conflit et de leur rendre hommage.
Près de 30 ans après la fin du conflit en Ex-Yougoslavie, beaucoup doit encore être fait pour parvenir à la réconciliation en Bosnie-Herzégovine et dans les Balkans occidentaux. La France appelle les responsables politiques des pays de cette région à être à la hauteur de cette exigence.
Il nous appartient de penser à l’avenir, en faisant de la création de la journée internationale de réflexion et de commémoration du génocide de Srebrenica une occasion de travailler à la réconciliation des mémoires, sur la base du respect et de la solidarité envers toutes les victimes. C’est la voie que nous devons choisir pour une paix durable.
La France réaffirme son attachement à l’intégration de cette région dans l’Union européenne et rappelle que le projet européen se base sur les valeurs de paix, de justice et de réconciliation entre les peuples.
Je vous remercie.
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