Places, titres, fonctions, prébendes… Voilà dix jours que les partis se débattent dans des affaires minuscules.
Quand on demandait à Michel Houellebecq quel serait le monde d’après le Covid, il répondait: «Le même en un peu pire.» Il en va de même pour le monde politique qui se dessine après la dissolution. Les Français ont voté à trois reprises – deux fois en masse pour le RN, une fois contre – pour retrouver, un mois et demi après, une situation équivalente mais profondément dégradée. Le président est encore plus faible ; le gouvernement, démissionnaire ; l’Assemblée, encore plus ingouvernable ; l’ombre de la dette, plus inquiétante ; l’insécurité, galopante.
Comme hier, Yaël Braun-Pivet veut présider l’Assemblée et Gabriel Attal, être le chef de l’ancienne majorité. La Constitution est un paillasson sur lequel on s’essuie les pieds avant d’entrer dans l’Hémicycle: pouvoirs législatif et exécutif ne feront plus qu’un quand les dix-sept ministres en charge des affaires courantes s’avanceront, avec les autres députés, pour élire le président.
Dans cet épais brouillard, on distingue toutefois une forme que l’on croyait disparue : celle de la droite
Quant au règlement, qui impose la reproduction au sein du…
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