Alors que la France a jusqu’à dimanche 30 juin au soir pour rendre à la Commission européenne son plan de l’énergie-climat, le pays ne respectera pas la date butoir. Ce plan devrait intégrer notamment les objectifs en matière d’énergies renouvelables, mais la France fait figure de mauvais élève : Bruxelles risque de sanctionner Paris, lui infligeant de possibles amendes et des blocages d’aides.
Fin avril dernier, la Commission européenne s’inquiétait déjà. Dans une lettre adressée aux autorités françaises, elle estimait que les actions entreprises par Paris ne lui permettraient pas d’atteindre les objectifs fixés en termes d’installations d’énergies renouvelables d’ici à 2030 : selon ces objectifs, 44 % de sa consommation énergétique devraient provenir de ces énergies.
Un délai de deux mois a été accordé pour que Paris puisse revoir sa copie : il expire dimanche, à 23h59. Mais il ne sera pas respecté, de l’aveu-même d’un conseiller du ministère de l’Énergie cité par le média Politico. La situation est embarrassante, car en la matière, la France fait figure de mauvais élève.
Un retard que Bruxelles risque de sanctionner
Jusqu’à présent, l’argument n’a pas convaincu à Bruxelles et la sanction pourrait être lourde. Dans sa lettre d’avril 2024, la commission brandissait la menace d’un gel des aides financières, voire une amende, même si dans ce cas, la procédure peut s’éterniser.
Lire la suite sur RFI
Crédit: Lien source
Les commentaires sont fermés.