la France peut-elle monter en puissance avec ses réservistes ?


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Dans un contexte de montée des tensions internationales, la France évoque une refonte du service national et de la réserve nationale. Le point sur la situation.

Ils portent l’uniforme et effectuent les mêmes missions que les soldats. Mais dans le civil, ces réservistes sont médecin, ingénieur ou étudiant. C’est le cas du sous-lieutenant Arnaud, étudiant en économie à Paris. Officier dans un régiment près de Toulouse (Haute-Garonne), il consacre plusieurs mois par an à l’armée. « J’ai rejoint la réserve avant tout par conviction et envie de m’engager pour mon pays« , dit-il. 

Pour rejoindre la réserve opérationnelle, il faut être Français, âgé à 17 à 72 ans, avoir une bonne condition physique et un casier judiciaire vierge. Les réservistes servent en moyenne 30 jours par an, sur une période maximale de cinq ans et sont rémunérés. Gendarmerie, police ou armée… Après leur période de formation, ils deviennent des renforts indispensables. 

« On ne peut pas faire sans réservistes parce qu’ils ont des compétences, ils ont des savoir-faire. Et ça répond vraiment à un complément par rapport aux besoins des forces armées », explique le général François-Xavier Poisbeau, secrétaire général de la Garde nationale et du Conseil supérieur de la réserve militaire. Le gouvernement souhaite doubler les effectifs de la réserve opérationnelle, dans un contexte de montée des tensions internationales. 

Regardez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus 

IFRI

Defense.gouv

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