La France peut-elle se permettre des grèves pendant les Jeux olympiques ?

En France, on ne rigole pas avec les vacances d’été ! La coupure du mois d’août, qui correspond aux “grandes vacances”, est un moment sacro-saint dans un pays où le temps libre est érigé au rang de droit de l’homme. Mais, cette année, ce sera différent, car comme Paris va accueillir les Jeux olympiques d’été pour la première fois depuis cent ans, des dizaines de milliers d’agents de la fonction publique vont être priés de repousser leurs congés et de faire des heures supplémentaires.

Face à un tel bouleversement des habitudes, les syndicats français ont menacé de faire grève si Emmanuel Macron et le gouvernement français ne proposaient pas un dédommagement correct. Ainsi, la CGT, le syndicat qui représente de nombreux cheminots et membres du personnel hospitalier, a déjà prévenu que ses membres étaient prêts à débrayer pendant les Jeux d’été. Selon Sophie Binet, la secrétaire générale de l’ancien syndicat communiste, des milliers de travailleurs vont être contraints de faire des heures supplémentaires et de reporter leurs vacances.

“Nous voulons que le gouvernement prenne des mesures immédiatement pour assurer la réussite des Jeux. Pour cela, il faut enfin que nos alertes soient entendues et que les Jeux soient préparés d’un point de vue social”, a-t-elle déclaré le mois dernier, ajoutant : “Ça fait des mois qu’on répète la même chose et que tout le monde s’en fiche. Ça commence à être très fatigant !”

Ce n’est pas le seul casse-tête auquel se heurte Emmanuel Macron : les agriculteurs, les enseignants et les policiers ont tous lancé des appels à la grève ces dernières semaines. Cela se produit après que l’an dernier le président français a déjà dû mener une bataille, qui a laissé des traces, pour faire repousser l’âge de la retraite de 62 à 64 ans. Son gouvernement avait alors échappé de justesse à une motion de censure. Tony Estanguet, le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques e

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Source de l’article

The Daily Telegraph (Londres)

Atlantiste et eurosceptique sur le fond, pugnace et engagé sur la forme, c’est le grand journal conservateur de référence. Fondé en 1855 et nommé en référence à cette technologie de communication révolutionnaire pour l’époque, il est le dernier des quotidiens nationaux d’envergure à ne pas avoir abandonné le grand format.

Détenu jusqu’au début de 2004 par le magnat de la presse Conrad Black, le titre a ensuite été la propriété des frères milliardaires David et Frederick Barclay. En 2023, sur fond de bras de fer financier, le journal a été saisi par les créanciers de la famille Barclay, qui lui cherchent désormais un nouveau propriétaire.

Son agenda est très prisé, en raison notamment du Court Circular, qui présente tous les jours les activités de la famille royale. Un autre rendez-vous très attendu est le petit dessin de Matt, toujours élégant et drôle, publié en première page.

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