La France réaffirme son soutien au plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara occidental après le rapprochement avec l’Algérie
La France a réaffirmé son soutien au plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara occidental malgré le récent rapprochement diplomatique avec l’Algérie, grand rival du royaume marocain au Maghreb.
« Bien que nous en ayons déjà parlé il y a quelques mois, nous exprimons notre vision du présent et de l’avenir du Sahara, qui s’inscrit dans le cadre de la souveraineté marocaine », a déclaré Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, en éliminant clairement toute ambiguïté quant à la position de Paris, qui s’oriente vers une réconciliation annoncée avec l’Algérie, grand ennemi politique du Maroc en Afrique du Nord, et qui rejette la marocanité du Sahara occidental, soutenant la thèse de la tenue d’un référendum d’indépendance de la population sahraouie prônée par le Front Polisario.
Le Maroc accorde une grande importance à la question du Sahara occidental, car elle touche à son intégrité territoriale, puisqu’il considère cette zone comme faisant partie intégrante de ses provinces du sud.
Pour résoudre le différend sahraoui, qui dure depuis près de cinq décennies depuis la fin de la période coloniale espagnole, le Maroc propose une formule d’autonomie étendue pour le Sahara occidental sous souveraineté marocaine, dans le respect des résolutions de l’Organisation des Nations unies (ONU). L’objectif du pays nord-africain est d’accorder une large autonomie aux autorités sahraouies et de développer au maximum le territoire, en laissant la politique étrangère et de défense entre les mains de l’État marocain.
Le plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara occidental bénéficie d’un large soutien international, notamment de la part de pays tels que les États-Unis, la France, les Émirats arabes unis, Israël, l’Allemagne ou l’Espagne, qui considèrent cette proposition comme la plus sérieuse, crédible et réaliste pour résoudre le conflit. Un problème sur lequel l’ONU travaille depuis des décennies, en encourageant le dialogue entre les parties concernées.
Face à cette initiative, le Front Polisario prône la tenue d’un référendum d’indépendance, qui bénéficie de moins de soutien sur la scène internationale, notamment de la part de l’Algérie. Une consultation populaire qui est difficile à concrétiser en raison de problèmes tels que l’élaboration d’un recensement électoral, comme l’ont souligné divers analystes.
Dans ce contexte, la France continue de réaffirmer son soutien à la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, comme l’a déjà déclaré solennellement le président français Emmanuel Macron, qui a effectué une visite officielle de trois jours à Rabat, à l’invitation du roi Mohammed VI, après avoir déclaré son soutien à la proposition marocaine pour le territoire sahraoui.

Le président Emmanuel Macron a officiellement déclaré devant le Parlement marocain que l’avenir du Sahara occidental relevait de la souveraineté du Maroc. Cette initiative diplomatique française a permis un rapprochement franco-marocain important, après plusieurs années de relations tendues entre les deux pays. La nation nord-africaine a très bien accueilli ce soutien et les deux parties sont actuellement en parfaite harmonie.
La pression internationale est très favorable au Maroc, avec plus de 100 pays soutenant sa thèse sur le Sahara occidental et il ne reste que peu de temps avant la publication d’un prochain rapport du Conseil de sécurité de l’ONU sur la question sahraouie.
En effet, peu de temps avant la publication de ce rapport, le ministre français des Affaires étrangères, Jean Noël Barrot, a réaffirmé le soutien français au plan d’autonomie marocain. Cette déclaration intervient peu après le rapprochement diplomatique entre l’Algérie et la France, favorisé par les discussions entre Emmanuel Macron et le dirigeant algérien Abdelmadjid Tebboune, et ne laisse aucun doute sur l’engagement de l’Europe envers le royaume marocain, malgré un rapprochement plus important avec l’Algérie.
« Bien que nous en ayons déjà parlé il y a quelques mois, nous avons exprimé notre vision du présent et de l’avenir du Sahara, qui fait partie de la souveraineté marocaine », a déclaré très explicitement M. Barrot, qui a indiqué que le plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara occidental n’était pas seulement valable, mais qu’il restait la seule voie sérieuse et réaliste pour résoudre le problème. « Ce que nous avons vraiment dit, c’est qu’il n’y a pas d’autres solutions réalistes et crédibles aujourd’hui », a-t-il affirmé.
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