la France va-t-elle cesser de « sanctuariser » le territoire russe ?


Jean-Louis Bourlanges, président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

© NICOLAS MESSYASZ/SIPA

La guerre en Ukraine est toujours en cours, mais la situation pourrait évoluer à l’avenir. En effet, le président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, le député Modem Jean-Louis Bourlanges, s’est exprimé à travers un communiqué publié dimanche 19 mai. Il appelle la France « à sortir de sa réserve et à prendre une décision comparable à celle des Britanniques et des Américains ». C’est-à-dire ne plus interdire à Kiev de frapper l’intérieur du territoire russe avec les armes qui lui sont livrées. 

« Le moment paraît venu »

Les alliés avaient effectivement opté pour cette interdiction afin de réduire le risque d’escalade face à une puissance nucléaire. Or, le Royaume-Uni, Londres, qui fournit notamment aux Ukrainiens des missiles de croisière Storm Shadow, les a autorisés, au début du mois de mai, à frapper le sol russe. De la même façon, les États-Unis ont suivi, la semaine dernière, en laissant le libre choix à Kiev de le faire ou non.

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« Le moment paraît venu » de faire de même estime Jean-Louis Bourlanges. Le député Modem se demande « au nom de quoi peut-on refuser aux Ukrainiens le droit de répondre coup pour coup aux attaques dont ils sont les victimes ? », avant de répondre lui-même : « Le droit à la légitime défense exclut le droit à la sanctuarisation du territoire de l’agresseur ».

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Il assure que « les États amis de l’Ukraine sont bien déterminés à rester non belligérants ». Ainsi, « il ne s’agit donc pas pour eux d’intervenir sur le théâtre des opérations », mais plutôt « de lever un tabou injustifiable »


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