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La tension entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky marque davantage la distance entre l’Europe et les États-Unis. Pour se défendre alors, le Vieux Continent réfléchit à son autonomie de défense, dont celle de son parapluie nucléaire qui pourrait être partagé par la France.
Le déclic pour l’Europe ? Alors que la crainte grandit concernant l’aide américaine à l’Ukraine, les Européns réfléchissent à leur autonomie de défense. À la télévision portugaise, Emmanuel Macron (Nouvelle fenêtre)relance le débat sur une dissuasion nucléaire européenne. “Si mes collègues veulent avancer vers une plus grande autonomie et des capacités de dissuasion, alors nous devrons ouvrir cette discussion.” a-t-il déclaré. En Europe, seuls la France et le Royaume-Uni possèdent l’arme nucléaire avec 290 et 225 têtes nucléaires, loin derrière la Russie et les États-Unis.
Depuis sa création, la dissuasion française, en mer comme dans les airs, est totalement indépendante. Seul le président de la République peut décider d’engager l’arme nucléaire s’il estime que les intérêts vitaux du pays sont menacés. Emmanuel Macron pourrait-il accepter de partager ce pouvoir ? Pour Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l’Ifri, un partage reste envisageable. « Il n’y a aujourd’hui aucune volonté de partage de l’arme nucléaire, mais cela peut prendre la forme d’un engagement oral ou écrit de la part du président. » Du côté du Royaume-Uni, seul le Premier ministre dispose du droit d’engager l’arme nucléaire. Cependant, le Royaume-Uni dépend techniquement des États-Unis au niveau des missiles employés et de leur maintenance. Cette dépendance pourrait empêcher Londres d’agir sans l’aval de Washington.
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