L’université Marien Ngouabi de Brazzaville reprend ses activités après une grève de 40 jours, suite à un accord sur les arriérés de salaires.
Après plus d’un mois de paralysie, l’université Marien Ngouabi de Brazzaville voit enfin la lumière au bout du tunnel. Les enseignants, soutenus par les étudiants, avaient cessé leurs activités pour réclamer leurs salaires impayés. Ce week-end, la situation a pris un tournant décisif.
Un accord tant attendu
La décision de lever la grève a été annoncée par l’Intersyndicale de l’université publique de Brazzaville, qui représente les enseignants. Ces derniers ont reçu le paiement de deux mois de salaires, couvrant avril et mai, et ont été assurés que le mois de juin serait payé cette semaine. Le porte-parole de l’Intersyndical, Célestin Niama, a exprimé sa satisfaction, tout en restant vigilant sur la suite des événements. « Le collège intersyndical demande au gouvernement de tout mettre en œuvre pour le paiement régulier des salaires des agents de l’Université Marien Ngouabi« , a-t-il déclaré.
L’annonce de la reprise des cours a été accueillie avec soulagement par la communauté universitaire. Les enseignants et les étudiants sont appelés à reprendre les cours dès ce lundi 22 juillet à 7h00. Cette reprise marque la fin d’une période de tension qui a perturbé le fonctionnement de l’établissement.
Des revendications qui persistent
Si le paiement des salaires a permis de suspendre la grève, des questions demeurent en suspens. Les enseignants attendent encore le règlement de quatre années d’arriérés de vacation. Ils réclament également la mise en place d’un protocole d’accord avec le gouvernement pour assurer une paix sociale durable.
Malgré les perturbations, les étudiants ont majoritairement soutenu le mouvement de grève des enseignants. Ce soutien a joué un rôle crucial dans la pression exercée sur le gouvernement. Pour de nombreux étudiants, cette grève était non seulement une question de solidarité avec leurs professeurs, mais aussi une lutte pour une meilleure qualité de l’enseignement.
Un avenir incertain
L’histoire récente de l’université Marien Ngouabi est marquée par des mouvements de grève récurrents. L’Intersyndicale espère que les engagements pris par le gouvernement seront tenus, afin d’éviter de futurs conflits. La signature d’un protocole d’accord est vue comme un élément clé pour garantir la stabilité de l’institution.
« Nous appelons le gouvernement à la signature d’un protocole d’accord, gage d’une paix sociale et durable à l’université, » a insisté Célestin Niama. Avec la reprise des cours, l’université Marien Ngouabi se prépare à rattraper le temps perdu. La vigilance reste cependant de mise, alors que les enseignants et les étudiants espèrent que cet accord marquera la fin des perturbations et le début d’une nouvelle ère de stabilité.
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