La Guadeloupe occupe le haut de panier depuis plusieurs années

La Guadeloupe est l’un des départements d’outre-mer qui connaît un taux d’homicide préoccupant, parmi les auteurs de ces faits, des personnes souffrant de troubles mentaux. Le double homicide qui s’est produit ce week-end au Gosier en est la parfaite illustration mais ce n’est pas le seul. Le rappel des dernières affaires de meurtres impliquant des individus souffrant de troubles de la santé mentale.

En 2024, 33 homicides ont été commis et parmi ces drames, certains ont impliqué des personnes souffrant de troubles mentaux. Ce fut le cas le 9 janvier à Goyave quand les forces de l’ordre sont intervenues pour tenter de maîtriser un forcené de 39 ans. Armé d’un coutelas, il avait agressé des voisins avant de s’en prendre à deux militaires venus l’interpeller qui n’aurait eu d’autre choix que de faire usage de leur arme de service tuant le trentenaire. Selon les autorités judiciaires, l’homme avait une tendance schizophrénique et était en rupture de traitement.

Un mois plus tard, c’est à Pointe-Noire qu’un jeune homme âgé de 29 ans souffrant de troubles mentaux, a poignardé son frère pour une banale querelle familiale. Plusieurs fois interné, l’auteur était de retour dans la cellule familiale. Placé en garde à vue, il a reconnu les faits.

Puis en novembre, ce double infanticide à Sainte-Rose où les gendarmes découvrent deux corps d’enfants de 7 et 4 ans et demi, décapités dans la salle de bains. Le principal suspect, la mère, est interpellé dans les rues de la commune entièrement nue et en plein délire. Placée en garde à vue, elle est hospitalisée en unité psychiatrique.

Enfin ce week-end, nouveau double drame effroyable commis au Gosier, par un individu d’une trentaine d’années souffrant de schizophrénie qui aurait des antécédents psychiatriques. Il a poignardé sa grand-mère puis un voisin. Ces drames qui se répètent posent la question de la prise en charge et du suivi de la santé mentale chez nous et posent la problématique du manque de moyens dénoncés par certains professionnels de la santé mentale.


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