la Guinée est parvenue à garder le sourire

La CAN de Blois ou la Coupe Amicale des Nations. C’est d’abord du football qui monte petit à petit en niveau. En témoigne la présence d’Aly Cissokho, parrain actif et ancien latéral gauche en professionnel. Et les jeunes frères Guirassy évoluant dans des centres de formation sont là aussi, pour représenter la Guinée et remporter l’édition 2024, après un match pleinement dominé et maîtrisé (6-2).

Ce dimanche 30 juin, la sixième édition de l’événement a ainsi rendu son verdict sur le synthétique du stade Eric-Tabarly, après quatre week-ends de matchs.

Politique et fête

Mais la compétition mise sur pied par l’association Par nous, Pour nous va bien au-delà : « cela crée du lien social et de l’engouement », résume son président Otman Moubine. Alors décortiquons depuis derrière la main courante au cours de cette finale entre Guinée et Turquie. Les deux notions sont d’ailleurs intimement liées. Rien qu’à voir le monde autour du terrain, on comprend : « il y a des gens qui viennent de tout le département, de toutes les origines, de tous les âges », souligne le président qui n’oublie pas les femmes et les enfants. Ces derniers ont d’ailleurs, eux aussi, disputé leur tournoi ce dimanche.

La Turquie a beaucoup souffert pour leur première finale de la Can de Blois.
© (Photo cor. NR, Patrice Juin)

Puis commence le match, de deux fois trente minutes. Alors les encouragements surpassent vite le niveau de la musique, avec grillades et canettes à la main. Puis le speaker prend le micro, quelques instants après l’annonce des résultats des législatives. Et c’est teinté de réflexions politiques. Sauf que l’ouverture du score l’interrompt et entraîne un premier envahissement de terrain de la part des enfants pour aller célébrer avec leurs joueurs.

« C’est devenu quelque chose »

« C’est une vraie fête tous les week-ends », ajoute Otman Moubine. Public et joueurs répondent chaque année présents. Parfois trop, alors que l’organisation a été contrainte de refuser l’inscription de plusieurs équipes (douze au final, contre dix l’an dernier). « Toutes les années, les jeunes du quartier nous sollicitent pour connaître la date, les différentes équipes aussi. C’est vraiment devenu quelque chose. »

Et comment lui donner tort, en voyant déjà l’intensité affichée par les joueurs sur le terrain. Le sérieux aussi est évident alors qu’une boîte de production a retransmis l’événement avec des commentateurs, des arbitres et des maillots appareillés. Autrement dit, la manifestation de la Zup de Blois ne semble pas près de s’essouffler. Même si la foule craint le contraire suite aux résultats des élections…

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