«La hausse du coût de la vie n’a fait qu’encourager cette modification de mon mode de vie» – Libération
Témoignage
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Par souci écologique ou financier, ils consomment autrement et tentent de mettre en pratique une sobriété heureuse. Dans le sixième épisode de notre série : Gaëlle, 38 ans, photographe et webmaster à Marseille.
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Selon le premier baromètre de l’Ademe sur les politiques de sobriété, une large majorité des personnes interrogées estime faire sa part pour limiter la surconsommation. Mais attend surtout des mesures collectives des pouvoirs publics et des entreprises. Certains tentent même de mettre en pratique une sobriété heureuse.
«C’est mon déménagement et le fait de quitter le tourbillon parisien qui m’ont fait changer ma consommation de manière générale. Au-delà de mon niveau de vie qui a baissé – un facteur décisif, on va pas se mentir –, je me suis rendu compte de la spirale infernale : je me fais chier à travailler trop dans un taf qui m’ennuie et, pour me consoler, je consomme, j’achète, et ça fonctionne. Depuis que j’habite à Marseille, je travaille moins, j’ai plus de temps pour cuisiner – donc je fais moins de restaurants –, je ne sors plus systématiquement boire des verres tous les soirs et je n’achète presque que des choses d’o
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