En cette haute saison, la Marina du Marin est en ébullition. Chaque jour, des dizaines de bateaux accostent, repartent, se ravitaillent ou se font bichonner par des équipes rodées à l’exercice. Sur place, tout est organisé avec précision pour fluidifier le trafic et offrir des services impeccables aux plaisanciers.
Avec des milliers de visiteurs accueillis chaque année, la priorité de la Marina est de garantir des infrastructures modernes et un accompagnement sur-mesure. Simon Jean-Joseph, directeur de la Marina du Marin, détaille cette organisation millimétrée :
On a deux saisons, si je peux me permettre. Une, dite cyclonique, avec des clients qui viennent plutôt mettre à l’abri leur bateau puisqu’on a de bonnes infrastructures. Et puis d’un autre côté, on a une autre saison qui est plus passante, où en termes de logistique et d’organisation, on est obligé de s’adapter. On a de très bonnes équipes rodées à l’exercice pour recevoir, conseiller et accompagner nos clients de passage lorsqu’ils sont là entre novembre et mai.
Simon Jean-Joseph, directeur de la Marina du Marin,au micro de Nathalie Jos et Marc-François Calmo
Pour les navigateurs qui font escale au Marin, la Marina est un véritable hub offrant confort et services techniques. Stephan Verolme, plaisancier régulier, apprécie cette halte :
La Marina nous permet de faire des pauses avec le bateau, de faire des travaux. C’est la quatrième fois qu’on vient ici, et visiter l’île aussi.
Stephan Verolme, plaisancier régulier,interrogé par Nathalie Jos et Marc-François Calmo
Anne Gestellu, elle aussi habituée des lieux, met en avant l’éventail des services disponibles :
Il y a d’autres marinas où, effectivement, on n’a pas ces services, comme le fait de pouvoir avoir de l’eau, faire du gasoil, et évidemment tout ce qui est divertissement : bars, restaurants… Il y a une vraie vie ici, et c’est pourquoi on vient régulièrement.
Anne Gestellu, plaisancière régulière;interrogée par Nathalie Jos et Marc-François Calmo
Pour certains plaisanciers, les caractéristiques techniques des infrastructures sont essentielles.
On a de la place pour notre grand bateau, puisque j’ai un tirant d’eau qui fait que je ne peux pas rentrer partout. C’est donc essentiel pour moi de trouver un endroit où je peux faire relâche et où je peux trouver de la mécanique, faire des réparations, du nettoyage…
Christophe Fresson, plaisancier,au micro de Nathalie Jos et Marc-François Calmo
Si la Marina du Marin est aujourd’hui une référence en Martinique, elle doit sans cesse se réinventer pour maintenir son attractivité face à une concurrence accrue des îles voisines. Simon Jean-Joseph insiste sur les atouts de son port :
On a une concurrence assez forte sur l’ensemble du bassin caribéen et en particulier dans les îles anglaises. Notre attractivité vient évidemment de nos infrastructures, mais aussi du service aux clients que nous avons ici, qui peuvent recevoir et traiter les bateaux de nos clients de passage. Puis, la Martinique a un atout supplémentaire avec ce qu’elle peut offrir en termes de sécurité, même si aujourd’hui l’insécurité monte. Nous restons bien en avance par rapport aux pays anglophones.
Simon Jean-Joseph, directeur de la Marina du Marin
Chaque année, près de 50 000 plaisanciers font escale au Marin, contribuant à l’emploi de quelque 600 personnes, directement ou indirectement.
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