La ministre française des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, s’est baignée samedi matin dans la Seine, dont la qualité de l’eau sera cruciale pour la tenue de certaines épreuves des Jeux olympiques qui débutent dans moins de deux semaines.
Après plusieurs salves de mauvais résultats en raison d’une météo très pluvieuse, les autorités locales ont annoncé vendredi que l’eau de la Seine avait été conforme aux standards de baignade « onze jours, ou dix jours » sur les douze derniers.
Les épreuves olympiques de triathlon et de nage en eau libre doivent s’y dérouler, au niveau du Pont Alexandre III, en plein centre de Paris.
Bonnet sur la tête, combinaison noire et lunettes de plongée: la ministre des Sports s’est, elle, baignée vers le pont des Invalides, proche du pont Alexandre III, selon des images de la télévision française BFMTV. « Bonheur total, engagement tenu », a-t-elle dit à sa sortie de l’eau à un journaliste de la chaîne qui lui tendait un micro. « Elle est douce, elle est bonne: 20 degrés. Génial! » Puis elle a replongé dans le fleuve.
Semblant très à l’aise, l’ancienne championne de tennis n’a cependant pas échappé à une glissade en entrant dans le fleuve, accompagnée par le porte-drapeau de l’équipe de France paralympique, le paratriathlète Alexis Hanquinquant, avec qui elle dit avoir fait un pari.
Elle a devancé de quelques jours sa rivale, la maire de Paris Anne Hidalgo, qui a programmé de se baigner le 17 juillet si la qualité de l’eau le permet. Emmanuel Macron a également promis de piquer une tête dans la Seine avant le coup d’envoi des JO.
Pluies incessantes et normes de baignade
L’organisation des JO de Paris ainsi que l’Etat et la mairie sont sur les dents en raison de pluies incessantes depuis le printemps qui ont obligé au report des répétitions de la cérémonie d’ouverture, ainsi que d’un entraînement de l’équipe de France de nage en eau libre.
La qualité de l’eau de la Seine était conforme aux normes de baignade « onze jours, ou dix jours » sur les douze derniers, a indiqué vendredi l’adjoint à la mairie de Paris chargé des Jeux olympiques et de la Seine. « On espère qu’il va faire un peu meilleur, mais on n’a pas du tout d’inquiétude sur la possible tenue des compétitions, qui vont se faire », a-t-il ajouté.
Le fleuve parisien – réputé impropre à la baignade depuis des décennies – a fait l’objet d’importants travaux de dépollution depuis 2015 dans le cadre d’un plan « baignade » d’un budget de 1,4 milliard d’euros, des travaux qui se sont accélérés avec la perspective des JO (lire encadré). L’objectif est d’ouvrir le fleuve à la baignade pour le grand public à partir de l’été 2025.
Rendre la Seine baignable pour les JO de Paris: une promesse à 1,4 milliard de francs
sjaq et les agences
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