Depuis maintenant cinq ans, les quatre amigos originaires du Madawaska ont conquis le cœur et les oreilles de légion d’amateurs de musique de party aux quatre coins du Nouveau-Brunswick et des Maritimes.
Cette fois, Marc Colecchio (voix, guitare acoustique), Mathieu Emond (banjo, claviers, guitare électrique, percussions, voix), Marc-André Godin (contrebasse, basse électrique, voix) et Jean-Denis Migneault (batterie, voix) se retrouvent dans l’Ouest canadien pour offrir leur style unique à un nouveau public.
Jusqu’au 9 mars, les musiciens qui demeurent tous à Fredericton passeront par Victoria, Nelson et Coquitlam, notamment, pour une série de six concerts en Colombie-Britannique.
Si ce n’est pas la première fois que le groupe se produit dans l’Ouest (ils avaient déjà donné un concert à Kelowna en 2024), c’est la première fois qu’ils offrent plusieurs spectacles aux Britanno-Colombiens.
Le chanteur Marc Colecchio se dit comblé par la réponse du public jusqu’à maintenant.
«L’accueil a été incroyable. On ne pensait pas qu’il y avait autant de monde qui nous connaissait et qui parlait français», raconte celui qui manie aussi la guitare.
Il avoue s’éclater avec ses amis depuis le début du voyage.
«Il y a des points positifs à jouer chez nous, mais il y a aussi des points positifs à jouer à l’autre bout du monde! C’est certain qu’il y a plus de logistique quand on va jouer plus loin.»
Cela dit, les quatre musiciens prennent goût à la vie dans les hôtels.
«Il faut aimer ça pour faire ce qu’on fait. Il ne faut pas être trop difficile», lance-t-il en riant.
La Patante présente en moyenne une cinquantaine de spectacles par année, ce qui est évidemment trop peu pour gagner leur vie avec la musique.
Marc Colecchio est chauffeur d’autobus, alors que les quatre autres sont enseignants.
«On prend ça comme ça vient. On n’est pas là pour être des rock star, on est là pour faire de la musique et avoir du fun, c’est tout. Il y a de pires sidelines que ça», avoue le chanteur de la formation acadienne.
«Ça ne paye pas jouer de la musique, mais c’est le fun. Voir du monde à 5000 km de chez nous et qui connaissent les paroles de nos chansons, c’est spécial pour nous», souligne-t-il.
«Avant et après les spectacles, on parle au monde et on va prendre une bière avec eux. Ils nous disent qu’on est le meilleur groupe qu’ils n’ont jamais vu dans le monde!», rigole le chanteur et guitariste.
Le groupe commence tranquillement à penser au prochain chapitre de l’histoire de La Patante, après L’illusion de la perfection (2021), Le paradis des infidèles (2023) et Le cirque des mal-aimés (2023).
En attendant, les quatre musiciens vont participer aux Prix de la musique de la côte est (ECMA) à St. John’s en mai.
Quelques spectacles au Québec et au Nouveau-Brunswick sont aussi prévus au printemps.
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