La PNH et la force kényane vont lancer leurs premières opérations conjointes

Le nouveau chef de la police nationale haïtienne (PNH), Rameau Normil, a tenu hier (lundi 8 juillet) sa première conférence de presse. Il a prévenu les gangs : des opérations conjointes de la PNH et des policiers kényans vont bientôt être menées, sans plus de précisions.

« La récréation est terminée », a lancé le nouveau chef de la police nationale haïtienne à l’intention des gangs qui ont kidnappé plusieurs personnes au cours du week-end. Rameau Normil a assuré être en contact avec la force kényane issue de la Mission multinationale d’appui à la sécurité, et a annoncé que des opérations conjointes commenceraient bientôt contre les gangs. Une première, note Gotson Pierre, éditeur du site d’information en ligne AlterPresse. « L’annonce a été faite à la suite de deux semaines d’évaluation et de planification », explique-t-il, avant de rappeler que « la police a repris dimanche7 juillet 2024 un point important de la capitale Port-au-Prince, il s’agit de l’hôpital de l’Université d’État d’Haïti, qui était utilisé par les gangs armés pour effectuer des attaques sur le Palais National et d’autres bâtiments. »

Gotson Pierre revient aussi sur la récente visite aux États-Unis du Premier ministre de transition, Garry Conille, et notamment le coût de ce voyage. « Une plateforme d’organisation de la société civile, nommée Ensemble contre la corruption, encourage Garry Conille à donner le bon exemple en rendant compte des dépenses encourues par l’État pour son séjour aux États-Unis, ce qui n’est pas dans les habitudes étatiques ici en Haïti », explique le journaliste d’Alterpresse.

États-Unis : l’OTAN, un autre sujet sensible de la campagne de Joe Biden

Les États membres de l’OTAN se réunissent cette semaine à Washington pour un sommet spécial en l’honneur du 75è anniversaire de l’alliance atlantique. Mais ces retrouvailles tombent en pleine crise politique américaine, selon le Washington Post. Le journal fait référence au débat raté de Joe Biden, et à la multiplication des demandes pour qu’il se retire de la campagne présidentielle. Or, « il se trouve que l’OTAN occupe au contraire une place importante dans l’argumentaire de Joe Biden pour rester dans la course », souligne le journal américain. Si « le président se vante à juste titre de la revitalisation de l’OTAN et de la façon dont il a mobilisé l’Occident pour soutenir l’Ukraine », le Washington Post redoute que cette obstination à poursuivre sa campagne « ne compromette ces succès de politique étrangère et donnent l’avantage à Donald Trump, qui a à peine haussé les épaules lorsqu’on lui a demandé si les États-Unis resteraient dans l’OTAN s’il gagnait. »

Les ravages de Béryl

Au Texas, l’ouragan Béryl a laissé derrière lui sept morts dans la région de Houston selon les autorités locales, et environ trois millions de foyers privés d’électricité mardi matin (9 juillet 2024). En cause, les arbres déracinés ou les poteaux électriques abattus par le vent. Le Houston Chronicle montre des photos des dégâts : la moitié d’une maison arrachée, des balcons envolés, les palmiers pliés sous les rafales, les rues transformées en fleuves et la photo de l’une des victimes de Béryl, tuée par un arbre tombé sur sa maison.

En Argentine, Javier Milei parvient enfin à faire signer son Pacte de Mai

La photo est en Une de toute la presse du pays. Javier Milei, le président ultralibéral, est entouré des 18 gouverneurs signataires du Pacte de Mai, dont le programme est décliné en 10 points. Parmi eux, l’inviolabilité de la propriété privée, la réduction des dépenses publiques, une réforme du travail, une ouverture au commerce international… Mais certaines personnes brillent par leur absence sur la photo, note La Nacion : cinq gouverneurs de l’opposition, critiques du contenu de ce paquet, les quatre membres de la Cour suprême, les dirigeants syndicaux et les représentants de l’Église, qui n’ont pas voulu adhérer au Pacte de Mai. « Le Pacte de Mai, qui a pourtant été signé en juillet », relève El Pais. Ce retard a été causé par une condition imposée par Javier Milei : valider la loi Omnibus, un paquet de mesure qui accorde plus de pouvoirs législatifs au président, permet la privatisation d’entreprises publiques et assouplit le régime du travail notamment, rappelle le journal. Mais ce paquet proposé en mars n’a été validé qu’en juin, retardant tout le processus. C’est donc après des mois de négociations qu’a été signé le Pacte de Mai, pour « rompre avec les antinomies du passé et faire à nouveau de l’Argentine un protagoniste du marché mondial », détaille La Nacion en citant le président.

Au Pérou, l’expansion des mines d’or contamine les rivières

Violence, prostitution, alcool, drogues, maladies… En Amérique du Sud, l’expansion des mines d’or illégales dans la forêt amazonienne (boostée par la hausse du prix du métal précieux) a de graves conséquences sociales, mais aussi environnementales. Au Pérou, la région de Madre de Dios, au sud-est du pays, est devenue l’épicentre national de ce chaos. Le mercure, utilisé par de nombreux mineurs artisanaux pour extraire l’or, pollue les cours d’eau au point de mettre en danger les animaux et les humains. Un dossier de Raphaël Moran, journaliste au service environnement de RFI.

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