Une semaine après la Journée Mondiale du Rein et la semaine nationale du rein, le CHU de la Guadeloupe organisait ce mardi 18 mars une journée de prévention des maladies rénales. Une initiative du service néphrologie et hémodialyse qui met tout en œuvre pour que la prévention freine le nombre important de Guadeloupéens concernés par les maladies rénales.
Il fallait jouer des coudes ce mardi matin dans le hall du Centre Hospitalier Universitaire de Guadeloupe pour profiter de cette journée dévolue aux maladies rénales et bénéficier d’un dépistage gratuit. En ligne de mire, les marqueurs du diabète ou de l’hypertension, deux facteurs importants dans les risques de maladies rénales. D’où l’importance du dépistage précoce et des actions de prévention.
Yvelise Eustache, infirmière de dialyse
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Alain Gruel est bien placé pour savoir ce qu’une telle journée lui a apporté. Il y a deux ans, des traces de sang décelées dans ses urines le conduisent devant le néphrologue. Aujourd’hui encore il est surveillé en permanence.
Alain Gruel, dépisté il y a deux ans d’une maladie rénale au CHUG
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D’autres comme Mario, sont repartis du CHU rassuré. Avec des cas dans sa famille, il craignait particulièrement le diagnostic du diabète. Cette journée de dépistage et de prévention, c’est aussi l’occasion d’expliquer le fonctionnement de la dialyse qui pourrait concerner les personnes dont les reins sont déjà atteints.
De fait, en matière de prévention des maladies rénales, une chose peut éviter d’en arriver là ou d’en freiner l’impact : l’alimentation. Parce que surveiller ce que l’on mange quel que soit l’état de ses reins, c’est déjà contribuer à les préserver.
Yolande Melina, diététicienne nutritionniste
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En Guadeloupe, plus de 900 personnes sont sous dialyse. Des personnes âgées certes, mais aussi, de plus en plus, des jeunes d’une trentaine d’années.
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