La protection de la faune en Outre-mer renforcée

Les quatre arrêtés, en date du 7 mars dernier, ont été publiés ce dimanche au JO, afin de fixer la liste des oiseaux présents sur ces trois territoires, et quelques mammifères pour Saint-Pierre-et-Miquelon -comme la loutre du Canada- qui sont dorénavant protégés et les modalités de leur protection.  Sous peine de sanctions, il est par exemple interdit de détruire des nids ou des œufs, l’enlèvement des oiseaux dans leur milieu naturel, la mise en vente de spécimens capturés, la perturbation intentionnelle pendant la période de reproduction, la dégradation des aires de repos des animaux…

 

Le Pélican brun, le Courlis à Long Bec…

 

Pour l’archipel guadeloupéen, plus de 200 oiseaux sont désormais protégés par cet arrêté, la précédente liste publiée ayant été complétée par près d’une centaine de noms. Le Flamant des Caraïbes, le Coulicou Manioc, le Colibri Madère, l’Huîtrier d’Amérique, le Pélican Brun, le Pic de Guadeloupe, le Courlis à Long Bec, le Martin-Pêcheur d’Amérique ou encore le Héron Cendré en font partie.

Dans un communiqué, le ministère de la Transition Ecologique s’est félicité de ce renforcement des espèces protégées. « La faune et la flore ultramarines font partie des écosystèmes les plus riches et foisonnants du monde. C’est une chance pour la France, et surtout un enjeu majeur, puisqu’elle représente 80% de notre biodiversité nationale », déclare ainsi la ministre Agnès Pannier-Runacher.

Selon des chiffres de l’UICN, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, plus de 12% des oiseaux sont menacés d’extinction dans le monde.

 

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