Samedi, à l’issue du dialogue national censé réformer le pays en profondeur, les panélistes ont demandé la suspension de tous les partis politiques, soit plus d’une centaine. En plus, les leaders du PDG, l’ancienne formation au pouvoir, seront inéligibles pendant trois ans. Cette mesure qui est pour l’instant une recommandation, suscite la polémique au sein des différentes formations politiques.
Avec notre envoyé spécial à Libreville, Sébastien Nemeth
Les partis politiques étaient déjà en colère de n’avoir qu’un représentant chacun au dialogue national qui s’est achevé samedi. Cette annonce est vécue comme une sanction supplémentaire. Pierre Claver Maganga Moussavou, leader du parti PSD, ne décolère pas : « C’est aberrant. Ceux qui sont allés décider de ces inepties doivent comprendre que nous ne nous laisserons pas faire. Moi je crois qu’il y a des critères simples : vous êtes financés à partir de l’effort que commettez à l’occasion de chaque élection. Ceux qui ont des élus sont financés, ceux qui n’ont rien, ils végètent et finiront bien par disparaitre. Cela règle les problèmes, mais on ne peut pas brider les gens. Il n’y a pas pire dictature que la période d’exception. Le coup d’État entraîne l’ancrage de la dictature. »
Interrogé sur les sanctions qui le visent, le Parti démocratique gabonais n’a pour l’instant pas souhaité réagir.
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