La révolution numérique ne doit pas entraîner une nouvelle exploitation des terres des pays du Sud – Libération

TRIBUNE

Article réservé aux abonnés

L’eurodéputé écologiste David Cormand apporte son soutien à l’association Génération Lumière qui alerte ce mardi 16 juillet les parlementaires européens sur les ravages entraînés par les mines en république démocratique du Congo.

La région du Kivu en république démocratique du Congo (RDC) est confrontée depuis près de vingt ans à une terrible guerre qui a déjà causé entre 6 et 10 millions de morts, et a conduit au déplacement de millions de Congolaises et Congolais.

Ce conflit d’une grande intensité et d’une absolue barbarie est très peu présent dans la presse occidentale. L’Union européenne, comme les Etats qui la composent, semblent préférer regarder ailleurs. Pourtant, nous ne sommes pas étrangers à ce massacre. Le contrôle des gisements de minerais rares est en effet au cœur du conflit qui ravage le Congo.

Au Parlement européen, je travaille depuis cinq ans sur les impacts du numérique, que cela soit sur nos libertés fondamentales, nos modes de vies, nos démocraties, le travail ou encore son modèle économique qui repose en grande partie sur la publicité…

Comme la Révolution industrielle à partir du XIXe siècle, l’ère numérique induit ce que l’on nomme pudiquement des «externalités négatives» que nous commençons seulement à mesurer.

L’un des angles auquel je me suis intéressé en particulier concerne les impacts environnementaux, et donc géopolitiques, du numérique.

Pour le dir

Crédit: Lien source

Les commentaires sont fermés.