La situation financière du Parc national de la Guadeloupe dans le vert

La situation financière du Parc national de la Guadeloupe est au beau fixe.

Le bilan 2024 a été validé ce jeudi matin (13 mars) à l’unanimité avec plus de 78 % des programmes réalisés et consommés.

La confiance dans le Parc n’est pas que locale avec les collectivités. Elle l’est aussi au niveau national avec le ministère et l’Europe qui a abondé les finances du Parc sur des projets innovants.

De nouvelles recettes

Pour Leslie Verepla, directrice adjointe du Parc National de Guadeloupe faisant office de directrice par intérim, cette bonne santé financière est d’abord le résultat du travail des équipes, mais aussi de la recherche de nouvelles recettes :

On n’est pas resté sur les recettes du ministère, on est allé chercher notamment les fonds européens, le BOP 113. Nous avons diversifié nos recettes pour assurer notre fonctionnement et nos investissements. On a eu près de 104 % de recettes supplémentaires en 2024. Nous avons eu des recettes inattendues de programmes européens, notamment des recettes qu’on attendait depuis 2016 et qui ont été versées en fin l’année, le 30 décembre, d’où ce résultat positif. On est sur environ 600 000 euros de fonds européens reçus, sur lesquels on a encore des prestataires à honorer. Sur les consommations, plus de 78 % de nos crédits de paiement qui ont été honorés. Ça veut dire que ce que nous avions prévu, nous l’avions réalisé à plus de 78 %. On a reçu 473 000 euros le 30 décembre pour pouvoir faire des travaux de sécurisation de l’aire de pique-nique de la Cascade aux Écrevisses. C’est une très grosse opération pour sécuriser l’accès et tous les carbets qui sont sur le site.

Changements climatiques et souveraineté alimentaire

La situation financière positive du Parc national lui permet de mettre en place des projets innovants et de réaliser des actions concrètes portant notamment sur la biodiversité et la souveraineté alimentaire, comme l’explique Leslie Verepla :

C’est la vie avec la biosphère. C’est un projet européen qui regroupe plusieurs gestionnaires d’aire protégée, dont la réserve de biosphère de Guadeloupe. C’est un projet complet à 6 millions d’euros qui concerne pour nos territoires environ un million d’euros et sur lequel le Parc a réussi à obtenir 50 % de subventions. C’est un projet qu’on a axé sur deux thématiques principales : la résilience du territoire face aux changements climatique et l’atteinte de la souveraineté alimentaire. Le Parc est dans son action avec son territoire, puisque la Région Guadeloupe et le Département ont, en début d’année, annoncé aussi leurs actions sur la souveraineté alimentaire. Donc, on voit bien qu’au-delà d’être un Parc national, on est complètement ancré dans les problématiques de la Guadeloupe.

Un programme sur 6 ans

Ce programme, précise Leslie Verepla, s’étendra sur 6 ans :

Nous avons recruté un jeune Gourbeyrien sur un contrat de projet avec les élus locaux, les associations, les acteurs économiques. Deux territoires phares seront concernés, la communauté d’agglomération du Nord-Grande-Terre et la commune de Gourbeyre, pour vraiment tester toutes ces actions sur le territoire qui concerne ces deux thématiques majeures.

A ECOUTER L’entretien complet avec Leslie Verepla, directrice par intérim du Parc national de la Guadeloupe

Un nouveau directeur

Autre bonne nouvelle pour le Parc national de la Guadeloupe. A compter du 1er avril, il aura un nouveau directeur, attendu depuis plusieurs mois. Il s’agit de l’antillais Harry Ozier-Lafontaine, actuellement directeur de recherche à l’INRAE.

 

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