Les autorités nigériennes ont libéré une cinquantaine de personnes la semaine dernière. C’était une recommandation des assises nationales qui se sont tenues en février. Des militaires accusés de tentative de coup d’État, un journaliste, des figures politiques, dont d’anciens ministres de Mohamed Bazoum, le président renversé le 26 juillet 2023 et retenu depuis cette date à la résidence présidentielle de Niamey avec son épouse. Dans la société civile nigérienne, on salue ces libérations. Mais certaines voix demandent d’aller plus loin en libérant ceux qui restent encore en détention, dont l’ancien chef de l’État.
RECTIFICATIF: RFI a par erreur publié ce 13/04/2025 en illustration de cet article un cliché représentant Abdoulaye Seydou, le coordinateur national du mouvement M62. Ni lui, ni son mouvement, n’ont demandé la libération du président renversé Mohamed Bazoum.
Des noms manquent toutefois sur la liste des libérés. Le M62 cite Moussa Tchangari, figure de la société civile, arrêté il y a quatre mois, et Alhassane Intinicar, à la tête du parti PNPD. Comme l’Association nigérienne de lutte contre la corruption, qui ajoute des cas qu’elle juge emblématiques. Maman Wada, est son président. « Il s’agit du président Bazoum et sa femme. Leur cas a été traité au niveau de l’ONU et le groupe de travail sur la détention arbitraire a déclaré qu’ils sont détenus arbitrairement. Il y a d’autres ministres qui n’ont pas été libérés. Alors ceux-là aussi sont des détenus politiques, il n’y a aucune raison qu’ils ne soient pas libérés ».
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