La souffrance d’une famille guadeloupéenne
La détresse d’une mère… Son fils Derrel, jeune étudiant guadeloupéen est toujours dans un état critique après avoir été violemment agressé lors d’une soirée à Bordeaux. Alors qu’il est toujours hospitalisé dans un état grave, sa famille cherche à comprendre.
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Il y a maintenant un mois, Virgine, la mère de Derrel Dunkley, a tout quitté en Guadeloupe pour venir au chevet de son fils. Cet étudiant en neurosciences de 24 ans a été retrouvé inanimé, victime d’un traumatisme crânien, dans la nuit du 8 au 9 mars dernier, lors d’une soirée antillaise au Parc des expositions de Bordeaux. Que s’est-il passé ce soir-là ? Le jeune homme a-t-il été victime d’une agression ? Alors qu’il est toujours hospitalisé dans un état grave, sa famille cherche à comprendre.
Il est tombé dans un coma profond. On l’a opéré en urgences et ça a été très long. Et là les mots sont tombés sur le pronostic vital engagé, état très grave et le cerveau en grande souffrance.
Virginie, la maman de Dunkley
Avant cette aggravation, Derrel, alors conscient, confie à sa mère avoir eu une altercation avec un groupe d’individus. Ces derniers lui reprochant d’avoir renversé une bouteille.
Il m’a expliqué que non. Le groupe lui avait mis la pression pour aller racheter cette bouteille. L’Apple pay sur son téléphone confirme cet achat à 2h32. Ensuite, je pense qu’il a eu le sentiment de d’être fait avoir. Et il a voulu aller reparler aux individus. Et là, il aurait été frappé et il a été retrouvé baignant dans son sang.
Virginie, la maman de Dunkley
En l’absence de caméras à l’intérieur des lieux, les proches de Derrel et les organisateurs de la soirée ont lancé via les réseaux sociaux plusieurs appels à témoin pour identifier les potentiels agresseurs.
Si quelqu’un a vu quelque chose, il faut vraiment le dire. C’est déterminant et on peut pas accepter ce qu’on lui a fait. Je peux encore moins accepter les conséquences de ce qu’on lui a fait.
Virginie, la maman de Dunkley
Pour la soutenir dans cette épreuve, une cagnotte a été lancée par des proches de la famille. Une initiative à laquelle ne s’attendait pas la mère de Derrel. « Il y a un vrai mouvement de solidarité en Guadeloupe. J’imagine que ce sont mes amis qui l’ont lancé ! », suppose-t-elle.
À la suite du dépôt de plainte de la mère de Derrel, le parquet de Bordeaux a ouvert une enquête pour violences ayant entraîné une infirmité permanente.
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